Le laboratoire d’analyses hydriques de la daïra de Seddouk, coiffant cinq communes, est à l’arrêt depuis belle lurette. Logé auparavant dans des locaux situés en surélévation de la bâtisse de la polyclinique de Seddouk avec une entrée conçue de l’intérieur de cette infrastructure de santé. Cette polyclinique érigée en établissement public de soins de proximité avait besoin de l’espace pour améliorer ses services, c’est l’une des raisons qui l’ont poussée à récupérer ses locaux. Et depuis, le matériel de ce laboratoire moisit dans une cave au siège de l’APC et les cinq communes s’adressent pour une analyse hydrique à l’hôpital Khalil Amrane de Béjaïa. «A la création de ce laboratoire c’était les locaux abritant le siège de la recette intercommunale qui lui étaient destinés. Comme il y avait suffisamment de place à la polyclinique les autorités de l’époque l’ont domicilié la bas croyant qu’un jour il serait récupéré par cette structure de santé. Quand la polyclinique s’est élargie en EPSP, elle avait besoin de l’espace voila pourquoi elle a récupéré ses locaux. Depuis le matériel dont une machine coutant 5 millions de dinars moisit dans une cave au siège de l’APC et les deux agents de service ne sont affectés nulle part en ce moment. Pire encore, depuis la fermeture de ce laboratoire, les services de cinq communes rattachées ont une journée par semaine pour aller déposer au niveau de l’hôpital Khelil Amrane de Béjaïa les échantillons prélevés sur les eaux destinées à la consommation, qu’ils récupèrent 8 jours plus tard. Comme solution, l’APC préconise la construction de locaux en surélévation de la bâtisse abritant la recette intercommunale, qui seront affectés à ce laboratoire afin qu’il continue à fonctionner», a expliqué un adjoint maire à l’APC de Seddouk. Le président de l’APC a affirmé quant à lui, qu’une demande d’audience a été formulée au wali de Béjaïa le 10 novembre 2011. Parmi les points recensés à soumettre au wali figure la récupération de deux locaux fermés en ce moment au niveau de la ville de Seddouk. Le local ayant servi de siège de la Badr, pour l’affecter au dit laboratoire, et celui du bureau d’étude technique, pour l’affecter à la caisse nationale des retraites. Le local ayant abrité la défunte agence foncière a déjà été récupéré et affecté à la Cnas.
L. Beddar