Blousés par la Direction des actions sociales, les ouvriers inscrits à l’APC de Boudjelil dans le cadre de l’IAIG (Indemnités pour les actions d’intérêt général) attendent toujours une éventuelle augmentation de leurs indemnités, et cela depuis qu’ils en ont eu la promesse au mois de juillet dernier.
Après avoir constitué de nouveaux dossiers exigés par leur direction, en y incorporant notamment des chèques CCP, les ouvriers croyaient pouvoir officiellement bénéficier d’une nouvelle rémunération. Pour eux, le mot « Salaire » serait exagéré vu qu’ils n’ont droit qu’à une indemnité misérable, compte tenu des importantes taches qu’ils sont sensés accomplir.
En effet, les mois se succèdent et se ressemblent pour ces ouvriers dépourvus qui continuent, de nos jours, à recevoir la dérisoire somme de 3000 DA par mois, eux qui espèrent, comme promis, voir cette somme doubler. Pour cela, les employés de l’IAIG de la commune de Boudjelil, de même que ceux d’Ighil Ali et d’Ait R’Zine qui souffrent également de la même supercherie, menacent de faire appel à des démonstrations de force. «Nous constatons, aujourd’hui, que les autorités n’écoutent finalement que ceux qui barricadent les rues », criait un jeune ouvrier.
Contacté par nos soins, le maire de Boudjellil, M. Salah Saâdi, nous confirme cette piteuse situation et partage les inquiétudes des employés de sa localité. « Nous avons interpellé à maintes reprises, le service social de la daïra de Tazmalt sans, hélas, qu’on obtienne gain de cause, mais cela ne va pas nous empêcher de leur écrire davantage et de solliciter les plus hautes hiérarchies de la wilaya et du pays », poursuit-il.
Ainsi, la centaine d’employés de l’IAIG de la commune de Boudjelil compte aller jusqu’au bout de sa requête afin de voir, enfin, cette hausse de salaires se matérialiser sur le terrain.
M.S.