Les citoyens de Cheurfa ferment l’APC et la daïra

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Les citoyens du village Cheurfa N’ Bahloul, dans la commune d’Azazga, ont procédé hier à la fermeture des sièges de la daïra et de l’APC. Ils protestent contre l’attribution des logements sociaux de Tizi N’Efliki par « des procédés non transparents ». Hier matin, des centaines de citoyens ont bloqué les accès à l’administration locale d’Azazga. Le siège de l’APC et celui de la daïra ont été fermés par les citoyens de Cheurfa, en guise de protestation contre une attribution des logements qu’ils jugent « louche ». Selon eux, « la liste des bénéficiaires des logements sociaux de Tizi N’Fliki n’a pas été affichée officiellement ». Ils soupçonnent même la commission de recours d’« avoir écarté de la liste, révisée, certains nécessiteux, et d’avoir retiré des noms qui y figuraient pour les remplacer par d’autres qui ne répondraient pas à des critères objectifs de réelle nécessité ». Ils tenaient, ainsi, à dénoncer « l’attribution subjective et opaque des logements par la commission d’attribution ».

Ainsi, et dans une déclaration transmise, hier, au chef de daïra, le comité de village a énuméré d’autres revendications qu’ils souhaitent voir se concrétiser. Il s’agit, selon eux, de la réalisation de l’éclairage public au niveau des trottoirs de Cheurfa. « Le P/APC n’a pas jugé utile de prendre en considération notre revendication, alors qu’à Azazga, plus exactement à Tizi Bouchène et à Taddert, il a bitumé certaine voies d’accès privées », écrivent-ils au responsable de la daïra d’Azazga. D’autres points portants sur la réhabilitation des voies menant au village ont été par ailleurs, soulevés dans la lettre du collectif, à l’image du revêtement du tronçon routier de la RN71 à partir de « l’embranchement de Cheurfa jusqu’au centre ville d’Azazga », en plus de l’achèvement de la route menant du village vers le groupe scolaire, « réalisé qu’à moitié », notent-ils. Les membres du comité de village rappellent au chef de daïra, dans la lettre qu’ils lui ont adressé la nécessité de « mettre en service le nouveau château d’eau situé à Tamadhaght Ouzemmour, achevé mais non encore fonctionnel », afin d’atténuer, un tant soit peu, le problème du manque d’eau dans la région. Abondant dans le même sens, les citoyens de Cheurfa notent, comme autre revendication, le renforcement du débit d’eau pour le village. Les villageois, qui on saisi l’occasion d’hier pour exprimer toutes leurs doléances, ont, de ce fait, tenu a interpeller le premier responsable de la daïra sur l’étude du schéma d’assainissement du village, entamée en 2010 et « demeuré sans suite depuis ». A signaler qu’en plus des autorités locales, le wali a, lui aussi, été saisi par les villageois de Cheurfa.

T.Ch.

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