Le sit-in de protestation auquel ont appelé les adjoints de l’éducation affiliés au syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), prévu devant le siège du ministère de l’éducation nationale, a été empêché par la police. En effet, les adjoints de l’éducation qui ont tenté hier d’observer leur rassemblement devant le ministère de l’éducation ont été empêchés d’atteindre le siège de la tutelle. « Des dizaines d’adjoints de l’éducation ont été embarqués dans la matinée d’hier par la police à El Mouradia, à Alger, alors qu’ils tentaient de tenir un rassemblement devant le ministère de l’Education nationale, pour dénoncer la non-prise en charge de leurs revendications dans la mouture finale du nouveau statut particulier du secteur de l’Education », nous a signifié le porte-parole du SNTE, M.Ait Hammouda. « Venus de plusieurs wilayas du pays pour dénoncer la marginalisation de ce corps dans le nouveau statut particulier des travailleurs de ce secteur, ces adjoints de l’éducation ont été conduits vers plusieurs commissariats », a-t-il encore affirmé. « Près de 800 personnes, dont beaucoup de femmes, ont été embarqués par la police en direction des commissariats de Rouïba, Birkhadem, El Mouradia, Ain Naadja et Ruisseau», a encore déploré notre interlocuteur. Ces protestataires veulent, à travers ce mouvement de protestation, exiger la classification de cette tranche des travailleurs à l’échelle 10 au lieu de la 8 dans le nouveau statut particulier.
Ils estiment qu’ils ont droit à une meilleure considération compte tenu de la lourde mission administrative qu’ils assument. Les adjoints de l’éducation réclament également « le droit d’accéder à des postes supérieurs et celui d’avoir des primes supplémentaires liées à des responsabilités accomplies à l’intérieur et à extérieur des établissements scolaires ».
L.O.CH.
