La fonction publique paralysée hier

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La grève à laquelle a appelé l’interprofessionnelle de la fonction publique à Tizi-Ouzou, a été largement suivie.

Plusieurs institutions publiques, notamment, les mairies ont été en effet paralysées dans les quatre coins de la wilaya. Ce fut le cas des régions nord et sud, à l’exemple de Boudjima, Ouaguenoun, Ait Aissa Mimoun, Ain Zaouia, Boghni, Draâ El Mizan ou encore, Maâtkas, Souk El Tenine et Tirmitine pour ne citer qu’elles, dont les APC n’ont pas fonctionné suite à ce mouvement de débrayage décidé par l’interprofessionnelle de la fonction publique, le 9 avril dernier. Le secteur de la santé n’a pas été en reste, puisque les paramédicaux ont adhéré au mot d’ordre de la grève. L’inter professionnelle de la fonction publique, syndicat affilié à l’UGTA, regroupe rappelons le, la santé publique, la sécurité sociale, l’éducation nationale, les collectivités locales, la formation professionnelle, les œuvres universitaires, la culture, la jeunesses et les sports, la conservation des forets, l’action sociale, les finances et plans, ainsi que l’emploi et rectorat. L’action d’hier qui a été couronnée d’un sit-in devant le siège de la centrale syndicale à Alger, a été initiée afin de réitérer les principales revendications des travailleurs de la fonction publique, telles que : l’abolition de l’article dit 87 bis de la loi 90/11, l’intégration des corps communs dans leurs secteurs respectifs, la confirmation des contractuels et l’abolition des vacations, l’augmentation substantielle des salaires des corps communs, l’alignement du régime indemnitaire des corps communs aux corps spécifiques, l’intégration des infirmiers brevetés IB, la réévaluation de la valeur du point indiciaire à compter du relèvement du SNMG…c’est ce qui ressort, en tous cas, de la déclaration rendue publique par l’interprofessionnelle de la fonction publique le 19 avril dernier.

Ce n’est pas la première fois que ce syndicat monte ainsi au créneau, pour mettre, sur le tapis, ses revendications. Le 31 janvier dernier, le même syndicat avait appelé à une marche qui s’est déroulée au niveau du chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Elle avait mobilisé des centaines de travailleurs et fut considérée comme une démonstration de force par le syndicat qui ne compte pas faire machine arrière, jusqu’à l’aboutissement de ses revendications.

M.O.B

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