«Comment insulter, à minuit, une foule de 150 personnes et s’en sortir indemne ? », telle est la réponse du maire d’Akbou à ceux qui l’avaient vertement accusé de les avoir insultés dans la foulée d’une action de protestation enclenchée dimanche à minuit.
«Je n’ai jamais insulté quiconque. Je me suis rendu immédiatement sur les lieux pour être utile et réactif, et surtout, soucieux des préoccupations des citoyens. J’étais avec le vice-président et, à aucun moment, je n’ai prononcé de tels dires. Si je les ai insultés, ils m’auraient automatiquement agressé. Ces détracteurs m’ont ciblé pour ternir ma personne à quelques jours seulement de ma désignation », a-t-il expliqué. Par ailleurs, Mr Harzoune s’interroge sur sa nomination par le wali, indiquant qu’il n’a pas été désigné par le wali, contrairement a ce que prétendait un autre élu, M. Iskounene en l’occurrence. “Ce n’est pas le wali qui m’a nommé. En revanche, c’est le code communal qui m’a permis de diriger la commune. M. Iskounene se trompe complètement », dira-t-il. Concernant « l’avertissement » signalé au wali à l’égard du nouveau maire, notre interlocuteur répond que «dans ce cas là le wali peut dormir la conscience tranquille, car j’accomplirai mes devoirs en toutes circonstances». Et d’ajouter : «Ces propos ne concernent que lui. Ils n’ont rien à voir avec celle de l’assemblée». Le P/APC d’Akbou défend le travail accompli par l’ensemble des élus. C’est derniers ont, d’après lui, réussi à résoudre le problème des villageois de Laâzib, au lendemain du conflit. « On a réglé définitivement ce problème pour lequel
l’autorité de la daïra avait failli ». En effet, les responsables communaux ont abouti à une entente avec les cinq représentants du village. Laâzib sera, désormais, alimenté en eau potable depuis un réservoir, en attendant l’exploitation du nouveau forage. A noter que le P/APC est attendu, dimanche prochain, sur les ondes de Radio Soummam pour donner plus d’éclaircissements.
Menad Chalal
