La maison de jeunes, seule alternative

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Dans la commune d’Ath Braham, relevant de la daïra de Beni Ourtilane, les loisirs et les perspectives d’emploi sont ce qui manque le plus à une jeunesse livrée à des fléaux sociaux qui la guettent à tout bout de champ.

Cette situation fait fuir les jeunes vers d’autres cieux. La commune pour endiguer cet exode vient de mettre du baume au cœur des jeunes en réalisant une maison de jeunes qui se veut un lieu de transmission du savoir à l’image de la salle polyvalente utilisée souvent pour la tenue des conférences, d’activités culturelles, projection de films… il faut dire aussi que les activités sportives ne sont pas en reste.

Une centaine d’athlètes composent l’équipe de Karaté-do, qui est la fierté de la commune de par le nombre de distinctions couronnant son prestigieux palmarès.

Cette équipe a donné un vice-champignon d’Afrique et cinq joueurs internationaux pour notre pays, a déclaré fièrement le président de l’APC d’Ath Braham. «En créant cette maison de jeunes pluridisciplinaire, notre objectif était de donner l’occasion à nos jeunes de faire éclater leur talent.

Nous continuerons à les aider à s’affirmer en leur créant d’autres infrastructures dans les domaines sportifs et culturels», a déclaré notre interlocuteur.

Avec la création au niveau des communes rurales, reculées et enclavées, de terrains de proximité de maisons de jeunes, de bibliothèques et autres projets qui intéressent les jeunes, la liste n’est pas exhaustive, il faut dire aussi que les pouvoirs publics, dans le cadre de la politique d’équilibre entre la ville el la campagne, orientent leurs efforts vers le développement du monde rural et ce, pour endiguer l’exode des jeunes vers les villes et l’étranger.

L. Beddar

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