L’agence SONELGAZ de nouveau fermée

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Une vingtaine de jeunes chômeurs sont revenus à la charge en fermant, hier matin, le siège de l’agence Sonelgaz de M’Chedallah. Ces jeunes sont, pour rappel, en conflit avec la société de gardiennage SPACE, depuis 2011, à cause des modalités de recrutement d’agents de sécurité pour la surveillance des divers sites de la SONELGAZ. Des conditions de recrutements jugées par les protestataires d’« exagérés », surtout avec « l’obligation de possession d’un certificat de scolarité de 2ème AS ». Après avoir procédé à la fermeture de l’agence SONELGAZ locale et celle de l’ANEM, jeudi écoulé les mêmes jeunes ont cadenassé de nouveau, le siège de SONELGAZ, laissant celui de l’ANEM reprendre du service après que les responsables du bureau de main d’œuvre aient nié toute responsabilité dans ce dossier. Les deux responsables de l’agence SONELGAZ, qui ont tenté de dialoguer avec les chômeurs en colère, ont essuyé un niet catégorique des jeunes qui exigeaient la présence du directeur de wilaya. D’autant plus, racontent-ils, que « la délégation qui a rencontré le délégué de SPACE au siège de la direction de la SONELGAZ, jeudi passé n’a reçu aucune garantie quand au recul de cette société concernant les modalités et conditions de recrutement ». Rappelons que cette société de gardiennage s’est heurtée au même problème, l’année passée, quand elle avait lancé une opération de recrutement de 69 agents de sécurité par le biais de l’ANEM, au profit de 2 sites de SONELGAZ. Soit 40 agents pour la station d’Ath Mansour et 29 pour un autre site à Agouilal, dans la commune d’El Adjiba. Une opération qui a été bloquée par les mêmes chômeurs, qui exigent qu’elle soit relancée sans que soit exigé le niveau d’instruction évoqué. Cela, après que SPACE eut sollicité de nouveau durant le mois en cours, l’ANEM pour un nouveau recrutement de 8 agents de sécurité au profit de l’agence locale de SONELGAZ. Abordés à proximité de leur siège, les deux responsables locaux de cette dernière affichent leur inquiétude dans le cas où aucune solution urgente n’est dégagée, car depuis le début de ce mois de mai, plusieurs accidents sur des lignes électriques, nécessitant des interventions urgentes de leurs équipes, ont été enregistrés à travers la circonscription. Des interventions qui ne peuvent plus être assurées si le siège de Sonelgaz demeure fermé.

Oulaid Soualah

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