Grogne à la cité ‘’CNL’’ de Merdj Ouamane dans la commune d’Amizour. Les habitants de cette forte agglomération urbaine ont procédé hier, à la fermeture des sièges de la daïra et de l’APC de leur municipalité pour dénoncer l’état précaire de leur lotissement, et les ‘’promesses non tenues par les autorités locales’’. Les habitants mécontents disent avoir adressé maintes requêtes aux responsables concernés, pour se plaindre des difficultés quotidiennes dont ils souffrent, mais qu’aucune réponse favorable n’est venue les satisfaire. Ils brandissent en cela un nombre considérable de PV adressés au wali, au chef de daïra et au P/APC. Dans une déclaration rendue publique, l’association locale du dit lotissement a mis en exergue l’état critique de cette bourgade qui manque de toutes les commodités nécessaire à une vie décente. Leur première revendication, le raccordement au gaz de ville de cette cité de plus de 6 000 âmes, surtout que l’étude a été faite par la
SONELGAZ en 2011 et que la conduite principale passe à quelque 12 mètres de l’entrée de l’agglomération, disent ces citoyens. Ils réclament également l’aménagement des chemins qui se réduisent à de simples pistes, de surcroît, endommagées par les inondations de l’hiver passé jusqu’à les rendre impraticables et dangereuses, surtout le chemin menant à l’école primaire distant de 3 km de la localité.
« Les séquelles des inondations du 26 décembre dernier sont toujours visibles, nos enfants qui traversent l’Oued Taachacht mettent leurs vies en danger ». L’absence de l’éclairage public, surtout au niveau de l’entrée de la localité la mauvaise
alimentation en eau potable, le manque d’infrastructures en matière de santé et de loisirs font également partie des problèmes que vivent les habitants de ce lotissement. Ils se sentent marginalisés et oubliés. L’action de protestation de ces habitants a, finalement, fait réagir les responsables locaux, dont le chef de daïra d’Amizour et le maire de la même localité qui ont été invités, par une délégation des contestataires, à vérifier de visu la véracité de leurs plaintes.
Il est à noter qu’une réunion était prévue pour l’après-midi d’hier, entre une délégation de villageois et les responsables locaux au siège de la daïra, dans le but de trouver un terrain d’entente, puisque, du côté des responsables tous les problèmes soulevés sont déjà à l’étude, alors les contestataires exigent une solution concrète et immédiate pour surseoir à leurs actions.
Nadir Touati