Les travailleurs de la commune de Bouira ont entamé une grève illimitée, dans le but de protester contre les conditions de travail jugées « indignes ».
Ainsi, c’est mercredi dernier, que les communaux de Bouira, affiliés à l’Union générale des travailleurs algériens ( UGTA), ont déclenché un mouvement de protestation qui a paralysé bon nombre de services, notamment l’état civil et surtout les éboueurs. En effet, et selon le préavis de grève daté du 19 juin dernier, les auteurs de ce document, expliquent leur action par le fait que « les autorités s’entêtent dans le mutisme et le refus de donner suite à nos doléances ». Ces dernières, sont d’ordre socioprofessionnel, tels que « l’attribution des logements sociaux participatifs, mettre un terme aux retards récurrents de paiement des salaires, la paiement de la prime de rendement, l’intégration des travailleurs et des retraités dans le système horaire partiel ( 5h)…etc ». Mais la principale revendication des communaux de la ville de Bouira, réside dans l’application des décrets exécutifs N° 04/08 et 05/08 datés du 19 janvier 2008, régissant le statut des fonctionnaires d’administration et des collectivités locales, et les corps communs affiliés. Toutefois et en parallèle de ce débrayage, le communiqué stipule que le service minimum sera garanti au niveau des centres hospitaliers, la prison, la pouponnière, le centre d’assistance aux personnes âgées…etc., conformément aux lois en vigueur. Enfin, il est utile de souligner qu’une réunion est prévue pour demain dimanche, entre les représentants syndicaux des travailleurs communaux et les pouvoirs publics, dans le but de mettre fin à ce mouvement de grogne, qui paralyse l’APC de Bouira depuis mercredi. Pour rappel, au mois de novembre 2011, ces mêmes travailleurs ont exercé leur droit de grève, pour réclamer leurs droits énumérés.
Ramdane B