Bien avant l’entame de la campagne électorale arrêtée au 3 novembre jusqu’au 21 novembre, les débats ont, dores et déjà, dominé autour du sujet cardinal les élections du 24 novembre. A Tizi-Ville, les quartiers généraux de partis politique accueillent tous les postulants à cette échéance, que ce soit pour le FFS, le FLN, le RND, et seul le siège du RCD aux bâtiments bleus reste toujours fermé de jour comme de nuit, et même ouvert ne reçoit pas grand monde. Les échanges s’articulent autour des listes électorales, et les militants des partis concernés par les joutes, font un tour d’horizon et une approche comparative des différentes listes. Des pronostics anticipés se font entendre, avec cette tendance des fois, subjective à privilégier les listes de leur partis. Comme, aussi les discussions se focalisent sur la stratégie et le plan d’intervention pendant la campagne électorale, qui n’en sera que chaude et rude. On annonce déjà, l’implication de tous les membres des directions nationales et des ministres en poste pour le FLN, le RND, déterminés à mettre les bouchées doubles pour rafler du mieux qu’ils peuvent le maximum de sièges aux municipales ou à l’APW. Le FFS de son côté met du carburant, pour peser de tout son poids, aux fins de convaincre les populations. Sûr de lui, le parti de Hocine Aït Ahmed, qu’on donne vainqueur potentiel de ces joutes, sillonnera les 67 communes par des rencontres de proximité, meeting, conférences publiques, on croit savoir qu’une instruction est donnée à toutes les sections du parti à l’échelle de la wilaya, pour se mouiller dans la campagne. La fédération de Tizi Ouzou, fait le point chaque jour sur le niveau des préparatifs dans les localités. LE RCD, le PT, HMS, même partant à ce scrutin, aucun indice ne frappe l’œil sur cela, surtout de la part du parti de Saïd Sadi, plongé dans un silence à la limite de la démission. En désespoir de cause, à posteriori, après avoir trouvé d’énormes difficultés à confectionner les 47 listes, dont la plupart sont faites dans des conditions douteuses, on parle d’un remplissage et “d’importation” de militants d’autres commune et d’autres wilayas.Ce qui en soit, est la couleur annoncée d’un cinglant revers le 24 novembre, aggravé par le refus du FFS de faire chemin ensemble. L’appel soit disant, fait aux militants du RCD de voter FFS, est perçu par la base militante du parti de Hocine Aït Ahmed, comme une supercherie qui ne dit pas son nom. Ils assument cela, par le fait que si des militants existent dans ces communes, le RCD aurait dû avoir sa propre liste. Les citoyens aussi sont de la partie dans ce débat avant l’heure. Ils seront les faiseurs de la décision politique le 24 novembre, l’acte de voter sera pour ce rendez-vous, très décisif et tranchera sur le verdict. La tendance lourde remarquée chez les citoyens, va dans le sens d’un vote sanction, qui pénalisera le FFS et plus gravement le RCD. Les indépendants, le FLN et le RND à un degré moindre, ont plus de chances de s’affirmer lors de ce scrutin, même si le FFS dispose de forces à même de résister à tout chantage politique, à telle enseigne qu’il est donné vainqueur avant le jour J, et sera suivi du FLN sans fossé creusé.Les indicateurs amènent à dire que le taux de participation à cette compétition sera assez appréciable, il dépassera 50 % des électeurs.La DRAG de son côté a rassuré que techniquement, les conditions sont déjà réunies pour la tenue du vote.On saura le 24 novembre, citoyens de la wilaya de Tizi Ouzou comment, ils négocieront ce rendez-vous, et à quel représentation politique reviendra le pouvoir local, mais de toute évidence, nous aurons des assemblées plurielles et des alliances se feront pour dégager les têtes de commande, que ce soit pour les APC ou les APW.
Khaled Zahem