La canicule qui a sévi, ces derniers jours du mois de juillet, avec des pics de températures dépassant les normes saisonnières, a poussé de nombreuses familles à Boghni à s’acheter un climatiseur, notamment celles habitant dans les parties situées en basse altitude, comme c’est le cas du chef-lieu, de Tirmitine et la périphérie du centre urbain. Ainsi, les carnets de commandes des magasins de l’électroménager affichent presque complet, plus particulièrement aux premiers jours du mois de Ramadan, où l’afflux des citoyens était plus important vers les points de vente, dont certains représentant de marques connues sur le marché. En tous les cas, en cette période marquée par la chaleur et l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, tout joue en faveur de l’explosion des ventes de climatiseurs, cédés à des prix raisonnables, selon les marques et la capacité du produit. De plus, après les habitants des cités et autres immeubles, une nouvelle clientèle a émergé celle issue des villages, tentée d’avoir cette commodité pour en faire usage en été mais aussi en hiver. Tout cela a un coût pour les ménages, surtout avec la consommation de l’énergie électrique et les chutes de tension qui peuvent survenir si les postes transformateurs n’ont pas la capacité de répondre à la demande en énergie électrique. Sur un autre plan, l’augmentation du nombre de climatiseurs installés dans la ville, les administrations publiques et, plus récemment, dans les villages, a eu un effet bénéfique en permettant de voir émerger des artisans spécialisés dans l’installation et de réparation de climatiseurs. Cette activité assure des gains considérables, surtout durant l’été même pour les gérant de magasins de l’électroménager, du fait qu’ils disposent d’agents pour assurer le transport et l’installation du produit.
M. Haddadi.