Le premier jour de l’Aïd El Fitr s’est distingué par un manque des moyens de transport, pour plusieurs destinations dans la wilaya de Tizi-Ouzou. C’est le cas de la commune de Tizi N’tleta, où la liaison intercommunale vers Béni Douala a été quasi-inexistante durant toute la journée. Sur les différents quais, les voyageurs furent contraints d’attendre des heures, sans voir arriver le moindre fourgon. Djaffar, un trentenaire du village tonnera : « Nous attendons les fourgons depuis plus de deux pour rallier Taguemount Oukarouche, mais aucun n’est venu ». Slimane du même village nous confia qu’il a été obligé de louer un taxi pour pouvoir rallier le village Aït Kelfoun relevant de la commune d’Aït Mahmoud. Par ailleurs, la desserte du village d’Aït Abdelemoumene vers le chef-lieu connait le même topo, les habitants ont beaucoup souffert pour rejoindre leurs destinations. Hakim, du village du Cheurfa notera : « Nous ne trouvons même pas des fraudeurs, pour rejoindre nos foyers. Il est 18 heures et aucun fourgon n’est à l’horizon, c’est horrible, le service minimum n’est même pas assuré ». A Béni Zmenzer, la liaison vers Souk El Tenine était très difficile dans la matinée : « Il n’y a que deux fourgons qui ont travaillé ce matin. Cet après-midi, nous sommes obligés de nous rabattre sur les fraudeurs exerçant dans la municipalité », regrettera un voyageur. La journée d’hier (2e jour de l’Aïd), la situation ne s’est pas améliorée. Pourtant, les transporteurs doivent assurer un service minimum en de telles occasions.
B. K.