«Une entreprise a procédé au décapage du bitume abîmé mais nous ne voyons pas le bitumage promis arriver », nous a signalé un membre du comité du village Azru N’Tamarth. Pourtant, après la fermeture de la RN 25 durant quatre jours en mai dernier, il a été décidé de prendre en charge cette route. Certes, les premières opérations ont été réalisées, mais ce qui inquiète les villageois c’est que l’hiver approche, sans que le goudron ne soit lancé. « Nous avons soulevé ce problème dernièrement et des assurances nous ont été données, mais il serait plus que temps que l’entreprise passe au bitumage. Actuellement, des tourbillons de poussière sont soulevés au passage des véhicules. La poussière arrive jusque dans nos assiettes », a souligné notre premier interlocuteur. D’ailleurs, devant ce retard accusé par l’entreprise, les riverains de cette route l’ont bloqué des deux côtés, avec ce qu’ils ont trouvé comme objets hétéroclites. « Certains chauffards passent à des vitesses excessives. Nous avons peur pour nos enfants et nos bêtes. N’oubliez pas que c’est une zone agricole », nous a expliqué un habitant accosté devant l’école primaire. Tout près de ce village, les habitants de la cité ‘’du Barrage’’ souffrent également d’une situation similaire. Leur cas est encore pire, puisque leur route n’a jamais été bitumée depuis la création de la cité vers la fin des années 80. Les accès à la cité sont carrément obstrués par la poussière en été et la boue en hiver, surtout quand on sait que la terre de la région se transforme en glaise dès les premières pluies automnales. Les habitants de ces deux localités n’en peuvent plus du calvaire qu’ils vivent au quotidien. Leur ras le bol ne saurait être contenu plus longtemps.
Amar Ouramdane