Par M. O. Benmokhtar
On ne sait si c’est l’opération de nettoyage menée au niveau de la ville de Tizi-Ouzou, il y a quelques jours, qui a fait tache d’huile, mais force est de constater que les volontariats se multiplient en Kabylie. Voilà qu’on se souvient subitement de l’environnement, qui était livré depuis des lustres, à lui-même. Les APC sont à l’initiative de toutes ces actions «ville propre». Cela pouvait être mis à l’actif de ces élus du peuple, si ces volontariats avaient été organisés il y a plusieurs mois. Si ces initiatives sont à louer, il est quand même légitime de se demander pourquoi avoir attendu le mois de septembre …2012 pour s’attaquer à ces ordures. L’environnement a de tout temps été mal en point dans la région. On dirait que l’on s’est donné le mot pour se mettre brusquement à tout nettoyer, d’un coup. Se soucie-t-on réellement de l’environnement ? En tous cas, ces APC qui se sont, soudainement et dans le tard, souvenues de la propreté de la cité font quand même mieux que ce maire qui, à défaut de trouver une alternative pour le problème des ordures qui envahissent sa ville, n’a rien trouvé de mieux que de «prendre la population à témoin», après la fermeture de la décharge communale par des villageois. Il s’agit, en effet du P/APC d’Azazga qui a rendu publique dernièrement une déclaration, à travers laquelle il dégage toute responsabilité après que les habitants du village Tadert ont bloqué l’accès vers
la décharge situé à Yakouren. Le maire soupçonnait «des manoeuvres politiciennes» derrière cette affaire. Mais de grâce, n’a-il pas été élu, lui-même, pour trouver des solutions ? Et ce n’était pas la première fois que ledit maire «monte ainsi au créneau ». En 2010, il avait même fermé avec d’autres élus de son parti, le siège de l’APC d’Azazga pour dénoncer l’insécurité dans la commune.
M.O.B