La nouvelle coqueluche de la chanson sentimentale kabyle, Djillali Hamama, semble vraiment tenir son étoile de la bonne main.Le jeune artiste n’a, en effet, pas trop mis de temps pour s’affirmer sur la scène artistique kabyle où il s’est frayé une bonne place, et un public assez diversifié et élargi pour un parcours aussi court.Il a tout l’avenir devant lui et ça s’annonce plutôt pas mal. Djillali Hamama ne compte en tous les cas pas s’arrêter en si bon chemin, lui qui est en plein enregistrement de son nouvel album. “Franchement, je n’ai pas encore d’intitulé en tête mais c’est vrai que la machine est en marche. Je suis actuellement en studio chez Ali Ferhati à Tizi Ouzou. J’ai six chansons, il se pourrait que je complète comme il se pourrait que je me contente de ce nombre, car elles sont un peu longues. On verra…”, nous confiait le jeûne artiste à l’humour débordant. Et oui Djillali, est un grand plaisantin même si à priori, il vous paraîtrait comme plus réservé que lui tu meurs. En privé, il est tout autre. “Je suis comme ça, c’est ma nature, c’est mon tempérament. Mais sur scène, j’ai beaucoup de respect pour les lieux.Ma mandoline est la seule avec qui je ne blague pas. C’est très sérieux entre nous”, dira encore le sympathique Djillali qui nous révèlera bien des nouvelles qui ne manqueront certainement pas de réjouir ses fans. La première c’est que son nouvel album, qu’il mettra prochainement sur le marché, sera accompagné d’une vidéo. “J’ai décidé cette fois de pousser plus. Il y aura en parallèle de la cassette et du CD, une cassette vidéo sortira. Il me reste juste une semaine de tournage et tout sera bouclé.On a filmé à Tigzirt, à Béjaïa, enfin un peu partout en Kabylie… On est arrivé à quelque chose de bien, normalement”. Aussi Djillali est en train de préparer un autre grand rendez-vous qui lui tient particulièrement à cœur : celui de répondre à une invitation de l’Acb de France pour le 12 janvier prochain à Paris. Djillali Hamama devrait être ce jour-là au Zenith. Rien que ça ! C’est grand, Djillali en est conscient mais il n’a pas l’intention d’oublier d’où il est parti.
D. C.