Les noms des lauréats dévoilés

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Initialement prévue pour le 1er juillet, la 10e édition du Prix Matoub Lounès contre l'oubli, initié en 2008 par l'association culturelle Amgud en collaboration avec la fondation qui porte le nom du rebelle, a été reportée au 15 juillet.

«C’est désormais officiel. Cette édition aura lieu le 15 juillet à la maison de jeunes Arezki Mansouri de Draâ El-Mizan», nous confiera M. Karim Larbi, en sa qualité du président de l’association Amgud. Cette édition coïncide avec le 19e anniversaire de l’assassinat de ce grand militant de la démocratie et de tamazight et au moment où la vérité sur sa mort est remise au devant de la scène par sa famille et son épouse Nadia Matoub, victime aussi de l’attentat qui a visé son mari le 25 juin 1998 à Tala Bounane, sur la route menant à Ath Douala. «Les premières éditions ont eu lieu à l’occasion de la commémoration de son assassinat et depuis que le mois de Ramadhan coïncidait avec cet événement, nous la reculions au mois de janvier à l’occasion de la célébration de sa naissance. Mais cette fois-ci, pour des raisons purement techniques, nous avons préféré la décaler au début du mois de juillet, notamment pour la disposition de nos invités», ajoutera notre interlocuteur. Aussi, pour cette occasion, les organisateurs ont décidé d’inviter toutes les personnes en vie et les femmes de celles disparues pour cette 10e édition, auxquelles a été décerné ce prix depuis sa première édition jusqu’à la neuvième. «Comme vous le savez, ce prix est destiné à honorer aussi bien les personnalités vivantes que celle disparues connues dans divers domaines littérature, combat amazigh, artistes, acteurs, écrivains… Lors de la 9e édition, nous l’avions décerné à Kateb Yacine, Mohamed Issiakhem et Ali Zamoum», expliquera-t-il. Justement, interrogé à propos de celui de cette édition, il dévoilera les trois noms. Il s’agit de Ramdane Achab (éditeur, linguiste, enseignant et militant de la première heure de la cause amazighe), Oussalem Mohand Ouamar (acteur historique du mouvement amazigh, professeur en économie et premier universitaire à avoir donné des cours en tamazight) et enfin Linda Ouatah (chef de département de langue amazighe à l’université de Béjaïa, préparant son doctorat en tamazight).

Amar Ouramdane

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