Les intendants de l’éducation en grève à partir du 21 octobre

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La protestation est de retour dans le secteur de l’éducation nationale. Lassés d’attendre la prise en charge de leurs revendications, les intendants de l’éducation ont décidé de renouer avec la protestation. La coordination nationale des fonctionnaires des services économiques, qui est sous l’égide de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a décidé de décréter une grève de cinq jours, à partir du 21 octobre prochain. « Ce mouvement de grève sera appuyé par plusieurs sit-in de contestation, au niveau national et des wilayas, auxquels devraient participer pas moins de 14 000 intendants de l’éducation », peut-on lire dans le communiqué de la coordination nationale des fonctionnaires des services économiques. Les intendants de l’éducation veulent, à travers ces mouvements de protestation, exiger au ministère de l’Education nationale « la rétribution aux intendants des indemnités d’expérience professionnelle et de documentation ». Les rédacteurs de ce communiqué ont dénoncé avec force « le tâtonnement du ministre de l’Education nationale, qui n’a pas encore honoré son engagement relatif à l’ouverture des portes du dialogue avec les économes et les intendants de l’éducation ». En outre, les économes et les intendants de l’éducation ont tenu à rappeler que « les intendants demeurent le seul corps de la fonction publique et du ministère de l’Education nationale, exclu des indemnités spécifiques relatives à la nature exacte de notre fonction et de nos tâches administratives, éducatives, pédagogiques, financières et comptables, ainsi que les différentes responsabilités, civile et pénale, telles que stipulées par la loi 90-21 ». Rappelant toutefois que « l’indemnité de l’expérience pédagogique a été instituée par le décret exécutif n° 90-192 du 23 juin 1990, tandis que celle de la documentation pédagogique, par le décret présidentiel n° 02-330 du 10 octobre 2002 ». Les intendants de l’éducation, faut-il le souligner, réclament une « revalorisation au même niveau que les autres corps de l’éducation ». Cette revalorisation doit correspondre, ajoute la coordination en question, « aux différentes missions qu’ils assurent dans les  établissements scolaires ». Celles-ci varient entre la comptabilité la formation, la gestion ainsi que la vente des manuels scolaires. Ces protestataires demandent également à ce qu’ils bénéficient « d’indemnités spécifiques, à savoir l’indemnité de l’expérience pédagogique et l’indemnité de documentation pédagogique », d’autant plus qu’ils sont les seuls fonctionnaires de la fonction publique et de l’éducation nationale à être exclus de ces indemnités spécifiques.

L.O.CH

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