Sévèrement endommagée, l’hiver dernier par la tempête de neige, l’unité de dépistage de la santé scolaire (UDS), du CEM base 3, n’est pas encore restaurée. Aujourd’hui, pour les contrôles médicaux routiniers, plus de mille élèves fréquentant les quatre CEM et les douze écoles primaires de la commune, doivent être transportés jusqu’à l’UDS du CEM Boubaghla à Tizi-Gheniff, avec tous les dangers de la route. « L’activité est à l’arrêt au niveau de l’UDS du CEM base 3, c’est pourquoi nous devons tracer un programme pour acheminer les élèves jusqu’à Tizi-Gheniff », nous a fait savoir un responsable local. « Imaginez des élèves de première année, qu’il faut accompagner et encadrer durant ce trajet jusqu’à Tizi-Gheniff dans un minibus, pour se faire examiner par le médecin. C’est embarrassant », nous a confié un directeur d’école primaire. Les chefs d’établissements évoquent, aussi, le manque en moyens d’évacuation. « Quand il arrive un accident à un élève, il faut faire faire appel à un enseignant possédant un véhicule. C’est gênant, mais il faut quand même trouver une solution », a ajouté notre interlocuteur. Aussi bien les directeurs que les parents attirent l’attention des responsables de l’éducation et réclament, au moins au niveau de l’UDS du chef-lieu, une ambulance pour les évacuations à temps des malades pour leur éviter des complications. » Combien d’élèves, tombés malades dans les classes, ont été évacués jusqu’à l’hôpital Krim Belkacem de Draâ El-Mizan avec nos propres moyens? », s’est interrogé un autre directeur.
Amar Ouramdane

