Rassemblement devant la tutelle en vue

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Après le secteur de l’éducation nationale, et celui de la santé la protestation reprend ses droits dans le secteur de la formation professionnelle. Les travailleurs du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) sortent de leur réserve. En effet, dans le secteur de la formation professionnelle, la colère gronde face à la non prise en charge « réelle » et « effective » des revendication des travailleurs de ce secteur. De ce fait, l’Union nationale  des personnels du secteur de la formation et de l’enseignement professionnel a décidé d’observer un rassemblement de protestation devant le ministère de tutelle, le 19 novembre prochain. Une action qui, explique le président de l’union en question, a été décrétée face « au silence de mort » du ministère de tutelle quand « à nos maints appels à ouvrir les portes de dialogue avec les partenaires sociaux, afin de trouver un terrain d’entente et une solution à nos préoccupations ».Le président de l’Union en question, M. Messaoud Boureghda Omar, affirme ne pas comprendre  « comment le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels demeure dans une situation lamentable alors que l’Etat ne cesse de lui octroyer des sommes  colossales ». Les revendications des travailleurs du secteur de la formation professionnelle se résume en, « La révision du statut particulier et du régime indemnitaire des corps technique et pédagogique, la révision des dossiers du statut particulier et du régime indemnitaire des corps communs, et des ouvriers professionnels, dans son volet relatif aux conditions de promotion, ainsi que la nécessité de bénéficier d’une prime de 15% du salaire de base, comme cela a été fait pour les travailleurs de l’éducation nationale ».

Ces protestataires demandent également «  l’intégration de tous les travailleurs contractuels et vacataires dans des postes permanents ». Il est question aussi, selon le président, de « fournir des postes budgétaires pour la promotion interne et rendre sa place au partenaire social dans les questions qui concernent le travailleur, et de mettre en place un calendrier permanent des vacances et des congés annuels, au même titre que le calendrier des travailleurs de l’éducation nationale ».

Cette entité syndicale réclame aussi « l’abrogation de l’arrêté ministériel interdisant aux enseignants du secteur l’accès au poste de directeur de centre de formation, et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur ».

L.O.Challal

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