À Mechtras, une commune de la daïra de Boghni, la pollution est alarmante et les maladies à transmission hydrique font l’effet de l’épée de damoclès. Sachant que la localité recèle d’énormes potentialités en matière d’eau potable. D’ailleurs, les services de l’APC ont répertorié plus de 700 Puits, en plus de la fontaine du Roi qui a un fort débit, été comme hiver, et des deux rivières (Amlouli et Thaghouza Athmane), qui coulent à flot, surtout pendant la saison hivernale. Sans omettre la nappe phréatique qui sert à alimenter deux communes, à savoir Boghni et Souk El Tenine, en eau potable. Aujourd’hui, et malheureusement des dizaines de puits sont pollués. Les deux rivières connaissent également le même sort et la nappe phréatique risque, à tout moment, d’être aussi touchée par la pollution. Quant à la célèbre fontine du Roi, son eau coule dans la rivière, car elle a été sabordée par des inconnus, depuis plusieurs mois. Les travaux de réparation ne sont pas encore à l’ordre du jour, malgré les vives réclamations des Mechtrassiens. Pour éviter cette catastrophe, les autorités locales ont introduit une demande de réalisation d’une station d’épuration. À ce jour, aucune réponse ne leur est parvenue. Signalons, également, que les deux rivières polluées se déversent directement dans le futur barrage de Tléta. C’est dire toute l’importance que revêt cette station d’épuration. Elle aura le mérite de préserver le futur barrage de Tléta, les centaines de puits existants, les rivières et les forages alimentant les communes voisines de Boghni et de Souk El Tenine.
H. T.