La grève décidée par la section de Tizi-Ouzou du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, Cnapest-élargi, prévue pour aujourd’hui, a été finalement annulée.
Dans une déclaration rendue publique, le conseil de wilaya de Tizi-Ouzou du Cnapest-élargi annonce l’annulation du mouvement de débrayage annoncé suite aux réponses apportées par la tutelle aux doléances des enseignants et du syndicat. En effet, dans un premier temps, et lors d’une réunion du conseil de wilaya, tenue le 2 février dernier, le mot d’ordre de grève avait été décidé pour aujourd’hui et demain. Mais l’évolution de la situation et les négociations avec la direction ont abouti à son annulation. Le syndicat a aussi annoncé le gel de l’autre mouvement de grève prévu pour les 18, 19 et 20 du mois en cours. Le syndicat voulait par cette action « dénoncer le chantage exercé sur les membres de notre bureau de wilaya par le directeur de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou à l’issue de la séance de négociations du 27/01/2013 », est-il signalé dans la déclaration du Cnapest. Dans le même document, on affirme que le directeur de l’éducation de la wilaya de la wilaya de Tizi-Ouzou a, lors de ladite réunion « conditionné sa signature du PV par l’annulation de la grève des 28 et 29 janvier, par le bureau de wilaya, sans en référer au conseil de wilaya ». De nouvelles négociations ont, par ailleurs, été engagées, le 5 février dernier, entre les deux parties, suite au préavis de grève déposé le 03/02/2013. Le conseil de wilaya tenu dimanche, s’appuyant sur les assurances du directeur quand à leurs revendications, a décidé du gel de la grève. Les membres du Cnapest-élargi signalent que «le syndicat s’arroge le droit de recourir à la grève si l’échéance du 31 mars 2013, pour le règlement des arriérés financiers, n’est pas respectée ». Le syndicat déclare « entériner la proposition de récupération des deux journées de grève observées les 28 et 29 janvier 2013, en contrepartie de l’annulation, par la direction de l’éducation, de l’amputation de celles-ci du salaire ».
T. Ch.

