La SAR d’Aomar paralysée

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Après un arrêt de travail de deux jours, les onze et douze février derniers, qui se voulait un avertissement à leur employeur, les travailleurs de la Société Algérienne de Revêtement  (SAR), implantée à la périphérie d’Aomar Gare, ont décidé d’une grève ouverte, jusqu’à satisfaction de leurs revendications.  Cette décision de recourir à une grève illimitée a été prise jeudi dernier. Il y a lieu de souligner que sur les 123 employés que compte l’entreprise, 93 ont souscrit au mot d’ordre de grève, au terme de l’assemblée générale initiée à cet effet par la section syndicale de la SAR, affiliée à l’UGTA, avec les 123 travailleurs de la Société. Dans la plate-forme de revendications soumise à leur employeur, les travailleurs exigent essentiellement  les révisions « du salaire de base, de l’organigramme des catégorie et de la prime de rendement ». Avant que la section syndicale ne recoure à la radicalisation de la protestation, une rencontre de réconciliation, sous l’égide de l’inspection du travail, avait été tentée. Réagissant aux revendications soulevées par les travailleurs,  l’employeur s’était engagé à « revoir à la hausse les salaires (à hauteur de 15%), à compter du mois de septembre prochain » et de « réviser l’organigramme des catégories ».  A propos de la première concession, les représentants des travailleurs avaient opposé un niet intransigeant. Ils exigeaient une hausse à hauteur de 30% et à compter du mois en cours. Au final, la rencontre de réconciliation se soldera par un PV infructueux. Conséquence : jeudi dernier les travailleurs de la SAR, se reconnaissant dans le mot d’ordre de grève ouverte, sont entrés en action, paralysant ainsi l’entreprise.        

   S. O. A.

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