«Non, le fonds de soutien à la création artistique ne servira pas à m’enrichir»

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Le président de l’Assemblée Populaire de Wilaya de Tizi-Ouzou a déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue de la première session de l’APW, que le « fonds de soutien à la création artistique ne servira pas à mon enrichissement personnel », rétorquant ainsi aux critiques et accusations de certains élus suite à la création de ce fond. L’issue de la première session de la nouvelle APW, a été aussi l’occasion pour le président de cette institution d’évoquer la situation sécuritaire dans la wilaya. Il rappellera, à cet effet, le soutien moral apporté par l’APW à la famille d’Ali Laceuk, affirmant suivre le dossier de très près. Toujours sur ce chapitre sécuritaire, il déclarera que la situation n’encourage pas l’investissement dans la région. « Certes, on ne peut balayer d’un revers de la main ce problème d’insécurité mais on tentera d’encourager les investisseurs à venir et de les rassurer pour rester». Le P/APW est par ailleurs revenu sur des «différends » entre l’APW et l’administration, et aussi entre élus de différentes formations politiques qui forment l’assemblée. Ainsi, il parlera des soutiens financiers accordés à la JSK et à la direction de la culture de Tizi-Ouzou. Pour Hocine Haroun, le club « est un symbole de la région à protéger, quelque soient les situations. Sans entrer dans les détails, l’APW soutiendra la JSK quoi qu’il arrive», dira-t-il. De même pour le secteur de la culture pour lequel l’APW soutient le principe d’octroyer des subventions. Car pour le président de l’APW, « la culture n’est pas un bien personnel, mais elle appartient à tout le monde ». Le fond de soutien à la création artistique aura pour but, selon lui, de prendre en charge les jeunes artistes créateurs en les accompagnants. « Et ce n’est sûrement pas pour m’enrichir, comme le prétendent certains ». Avec l’administration, Haroun Hocine soutiendra que l’APW compte maintenir son idée de « décentraliser la gestion des crédits et de permettre aux élus des localités de les gérer ». Selon lui, la gestion centralisée est recommandée uniquement pour les grands projets pris en mains par de grandes entreprises. Une façon, expliquera le conférencier d’éviter les retards dans leur réalisation. Le développement dans la wilaya ne doit, par ailleurs pas s’arrêter à « la consommation des budgets dans les grandes réalisation », car, pour le P/APW, « il faut se pencher un peu plus vers la proximité et ce qui touche directement à la vie quotidienne du citoyen ». Rappelant que la wilaya n’a bénéficié d’aucun projet d’envergure pour cette année, il dira qu’actuellement, « on ne fait que gérer ceux entamés ». Le président de l’assemblé populaire s’attardera, par ailleurs, sur l’architecture et la qualité des œuvres qui doivent suivre chaque réalisation. Ce sont, pour lui, « les petits détails qui font des merveilles ». Précisant qu’il faut s’entourer de conseillers artistiques pour cela. Le P/APW a, par ailleurs, profité de l’occasion pour rappeler les initiatives prises, jusque là par l’APW de Tizi-Ouzou. Notamment en ce qui concerne la localité d’Illiltène, sinistrée par une coulée de boue qu’il qualifiera, d’ailleurs, de « monstre, menaçant la localité de disparition », tout comme l’intervention aux côtés de l’administration dans le règlement de certains conflits sociaux, à l’image de ceux à l’Eniem d’Oued Aïssi et à la Briqueterie de Fréha.                                    

T. Ch.

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