Invité par l’association Issoulas de Seddouk Oufella, à l’occasion de la célébration de la date marquant l’insurrection du 08 avril 1871, le wali s’est rendu à ce village tôt dans la matinée d’hier, pour se recueillir sur les tombes de Cheikh Mohand Améziane Belhaddad et ses deux fils Aziz et M’hand qui se sont sacrifiés pour une Algérie libre et indépendante. M. Hamou Ahmed Touhami a été accueilli avec les chants de la chorale de l’école primaire du village. Après la levée des couleurs, il a déposé une gerbe de fleurs sur les tombes des trois martyrs. Du petit lait, des figues sèches et de la galette, furent ensuite servis aux invités. Le wali a néanmoins dû écourter sa visite, en s’excusant, expliquant que la session de l’APW, ouverte dans la même matinée, exigeait sa présence. Interrogé sur l’état d’abandon du mausolée et la réalisation d’un musée qui tarde à voir le jour, le wali dira : « C’est la troisième fois que je viens dans ce village. Je suis venu rendre hommage à la mémoire du Cheikh et solliciter sa Baraka, mais aussi profiter des paysages enchanteurs que recèle cette région. De la terrasse du mausolée, on voit le flanc Est du Djurdjura et la vue est si irrésistible que j’ai du mal à quitter toute cette beauté. Mais je suis au courant du fait que le mausolée n’a pas de responsable pour le gérer. Pour ma part, j’ai adressé un dossier complet aux trois ministères, à savoir, celui des Moudjahidin, la Culture et les Affaires religieuse, pour leur demander à qui revient la charge de ce mausolée et j’attends la réponse. Concernant le musée, je ne suis franchement pas au courant du projet. Mais maintenant que vous l’avez appris, j’essayerai de le relancer. Un musée est la moindre des reconnaissances que nous puissions avoir pour Cheikh Belhaddad ».
L.Beddar