Une foule nombreuse s’est rendue, hier et avant-hier, à la bibliothèque communale de la localité de Boudjima, 25 km au nord de la vile de Tizi-Ouzou. La journée internationale du live y est fêtée de fort belle manière. « Espace du livre et du savoir », est le slogan de cette première édition du livre à Boudjima, une petite localité connue pour son attachement à la chose culturelle et surtout à son hospitalité légendaire. Cette manifestation est l’œuvre d’un collectif d’associations. C’est une rencontre littéraire, scientifique et culturelle. Plusieurs personnalités de monde culturel ont pris part à l’évènement. Trente-quatre participants au total ont répondu présents. Citons, entres autres, l’association culturelle des Amis du Bassin Méditerranéen (ACABM), l’association Un livre, une Vie, l’association féminine Anza, la revue Passerelle. La réussite est totale. Personne ne s’attendait à une affluence aussi exceptionnelle du public. Certaines personnes sont venues de contrées lointaines. Des maisons d’édition de grande renommée étaient également au rendez-vous. Les éditions Koukou, Alpha, Arhab, ainsi que des écrivains comme Abderahmane Yefsah, Amar Metref, l’archiviste originaire d’Iflissen Ali Akermoun, l’artiste peintre et caricaturiste Ray Slim, Ousmer Ferroudja, Keltoum Staali, le peintre Denis Martinez, pour ne citer que ceux-là. De l’avis de tous, l’organisation fut parfaite. Aucun effort n’a était ménagé pour la bonne réussite de l’évènement par les organisateurs. L’APC, de son côté a mis tous les moyens matériels nécessaires entre les mains des initiateurs de cet évènement culturel. En plus des stands, des conférences ont été animées sur diverses facettes de la littérature algérienne. Youcef Merahi a animé une conférence, sous le thème : « L’édition et l’écriture en langue amazighe ». Son intervention a attiré l’attention des présents, notamment les jeunes étudiants. Une table ronde, sur la lecture, a été animée par Hacène Metref, Ousmer Ferroudja, Keltoum Staali et Denis Martinez. Les débats furent très riches. Pour la journée d’hier, et en dépit du mauvais temps, le nombre de visiteurs a doublé. L’écrivain, journaliste et critique littéraire, Rachid Mokhtari, a développé le thème : « le roman algérien post-I988 : personnages cherchent fiction ».
Zahir Fellas