Le coup d’envoi des deux journées portes ouvertes sur la garde républicaine a été donné hier, dans l’enceinte de la maison de la culture Mouloud Mammeri, par le premier responsable de la wilaya M Abdelkhader Bouazghi, en présence des autorités militaires et des responsables de la sûreté et gendarmerie de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les habitants de la ville des genêts ont afflué en grand nombre pour découvrir les stands de la garde républicaine au son de la cornemuse. Ces journées s’inscrivent dans le cadre du plan de communication tracé par le haut commandement de l’ANP, en vue de rapprocher l’Institut militaire du citoyen. A noter que la capitale du Djurdjura est la cinquième halte d’une tournée nationale qui a démarré le 14 de ce mois. Une exposition a été inaugurée, proposant au public des photos racontant le quotidien des éléments de cette armée d’élite, les séances d’entraînements ainsi que les instruments de musiques utilisés dans les parades, tels le tambour, la clarinette, la trompette et la cornemuse. Les photos montrent également l’équipement qu’utilise l’unité de cavalerie : attelage, selles et bottes. Une projection en diaporama a lieu également en continu, présentant les différentes unités de la garde et leurs entraînements. Selon Le responsable de la communication, le capitaine, Rabah Abane, les deux principaux objectifs de ces deux journées portes ouvertes sont l’information et la sensibilisation de la population, en particulier la jeunesse des différentes régions du pays, sur le rôle et la mission de la garde républicaine. Ce sont également des portes ouvertes sur le mode de recrutement de ce corps de l’armée nationale, qui offre aux jeunes le grand honneur de servir dans ses rangs, d’acquérir un métier et de s’assurer une carrière et un avenir sûr à condition qu’ils répondent aux critères de recrutement. En effet, les stands ont été littéralement pris d’assaut par une jeunesse venue, en grand nombre, découvrir et s’enquérir du dossier à fournir pour intégrer les rangs de la garde républicaine.
L’un des responsables a indiqué à un groupe de jeunes très intéressés et désireux de s’engager dans ce corps de l’armée nationale, qu’il fallait être âgé de 18 à 23 ans, avoir la nationalité algérienne, être célibataire, avoir une bonne condition physique et faire plus de 1 mètre 75 pour accéder au grade de sous-officier. Pour le grade d’officier, il leur expliquera qu’il faut obligatoirement avoir au moins un 12 de moyenne au bac, avoir de 18 à 21 ans d’âge et faire dans les 1 mettre 78. Il leur précisera également qu’ils avaient jusqu’au 1er septembre 2014 pour se rapprocher des structures de l’armée en charge du recrutement. Le même responsable annoncera que la garde républicaine se dotera incessamment d’un centre d’entraînement et d’une école de sous-officiers dans la wilaya de Laghouat (le projet est en cours de réalisation), ainsi que d’une école de musique à Alger et que ce sont là autant de postes à pourvoir pour une jeunesse en quête d’emplois. La garde républicaine est une partie intégrante et indissociable de l’Armée nationale populaire algérienne. Elle englobe différentes unités, comme la fanfare, la cavalerie, les motards et l’infanterie. Son rôle est d’assurer la surveillance et la protection des sites et des édifices de la Présidence de la république, l’exécution des représentations pour les cérémonies officielles de la Présidence, la participation à toutes les manifestations et festivités qu’organise le Président de la république. Le Président de la république peut éventuellement confier d’autres tâches à la garde républicaine.
Karima. Talis.