Le juge ordonne le placement «sous séquestre»

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L’actuel gestionnaire du village touristique de Tichy, la Sarl Capritour, ne peut plus agir individuellement suite à son placement « sous séquestre» par le tribunal du commerce près la cour de Béjaïa en date du 15 avril dernier. La même instance judiciaire a également désigné un expert comptable  pour gérer les finances de la société jusqu’à l’application du jugement portant le numéro 825/13, rendu en référé le 15 avril 2013. Une décision de justice sommant la Sarl Capritour à rembourser, à l’un des ex-associés de Nordine Leklak, la somme de 138 8000 381 60 DA et un dédommagement de 350 millions de centimes.  La bataille judiciaire pour le contrôle de la Sarl Capritour, un village touristique implanté sur la côte Est de Béjaïa, remonte au 21 août 2005, à la faveur d’une plainte déposée contre l’actuel gestionnaire dudit village par l’un de ses associés. Ce dernier reprochait au gérant de Capritour de ne pas l’avoir « associé aux prises de décisions». Entre 2008 et 2009, deux experts ont été désignés par le tribunal de Béjaïa pour «éplucher les comptes de la Sarl Capritour ». Résultat : « les  comptes de la Sarl Capritour ne correspondent pas avec l’activité d’une promotion immobilière, révision des statuts de la société suite au retrait de l’un des associés et absence de comptes sociaux ».  Suite à quoi, Nordine Leklak a été poursuivi par le parquet de Béjaïa pour « abus d’utilisation de l’argent de la société présentation d’un faux bilan comptable et augmentation du capital pour priver ses associés du droit de préemption », entre autres. Après une rude bataille judiciaire, Nordine Leklak a été acquitté par le tribunal de Béjaïa en date du 21 janvier 2010. Mais l’affaire et loin d’être close. En effet, trois jours plus tard, les avocats du plaignant, qui ne s’est pas laissé abattre, ont fait appel de la décision du juge.  Et l’accusé fut de nouveau condamné pour les mêmes chefs d’inculpation le 12 mai 2010. Trois ans plus tard, le dossier fleuve de Capritour refait surface, avec une énième décision de justice enjoignant, cette fois-ci, à « tous les agents, les procureurs généraux et les officiers de la force publique » à intervenir, si besoin est, pour son application.                              

 Dalil. S.

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