Trois communes dans le collimateur de la justice

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L’inspection générale des finances (IGF) s’intéresse de près à des dossiers inhérents à la gestion des affaires des communes de la daïra de M’Chedallah.

La justice a, d’ores et déjà commencé à convoquer des élus, des chefs de services, des secrétaires généraux, des responsables d’entreprises auxquelles sont confiés des projets dans ces communes, des bureaux d’études et, enfin, les services techniques locaux en charge du suivi des travaux des projets de développement.  Jusqu’à l’heure actuelle, 03 communes font objet d’une instruction judiciaire, Ahnif, dont le dossier est pris en charge par le tribunal de Lakhdaria, où les audiences ont commencé. Celui de l’APC de Saharidj est confié au tribunal d’Ain Bessam, et le dossier sera en instruction à partir du 25 mai avec l’audition d’une partie des 25 personnes convoquées, en premier lieu, et dont la gestion du dossier par le juge instructeur suit son cours. Quant à la commune de M’Chedallah, le dossier est confié à la section économique de la Sûreté de wilaya de Bouira qui a procédé à l’audition des élus, des responsables administratifs et des entrepreneurs, depuis dimanche. Ces convocations en cascade des gestionnaires de ces APC évoquées et de tous les acteurs concernés par la réalisation de projets d’utilité publique, ont provoqué une véritable tempête dans la région de M’Chedallah et tiennent l’opinion publique en haleine. Une population qui découvre, subitement, que quand l’état décide de frapper, il le fait avec brio et de manière spectaculaire en envoyant devant les tribunaux la moitié des gestionnaires des communes de toute une daïra.  Rappelons que la commune de Saharidj est gérée par le RPR, celle de M’chedallah par le RCD et, enfin, Ahnif par le FFS.

  Oulaid Soualah 

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