La campagne de sensibilisation et de lutte contre les fléaux sociaux lancée par la DGSN, a pris fin dans la soirée, de jeudi dernier, à la maison de la Culture par un mot adressé par le chef de sûreté de wilaya de Béjaïa, qui n’a pas omis de remercier l’ensemble des organisateurs et des éléments de la Sûreté pour les efforts qu’ils consentis afin de mener à bout cette initiative. Un documentaire intitulé « Les esclaves de la drogue », qui est une somme de témoignages d’ex-toxicomanes relatant leurs expériences, réalisé par l’Office national de lutte contre la drogue, a été diffusé à l’occasion. Un bilan des activités de la caravane a été dressé par Hamidi Samir, coordinateur principal de la caravane désigné par la DGSN. Selon ce dernier, 34 quartiers populaires sur le territoire national ont été sillonnés, depuis 2010, par la caravane et 2 400 cas de toxicomanies y étaient recensés, ainsi que 290 établissements scolaires ont été touchés par cette action. Toutes ces personnes, qui d’après lui, sont âgés entre 19 et 30 ans, ont été orientées vers des centres de désintoxication et 94% d’entre eux ont commencé la consommation de la drogue depuis l’âge de 14 à 17 ans. Dans la wilaya de Béjaïa le bilan de la première journée a fait état de 81 cas, dont 16 cas de toxicomanie, un seul concerne une femme. Le résultat semble assez encourageant par rapport à une seule journée de travail, mais « un travail de fond doit être fait » estime Hamidi. Pour le wali de Béjaïa « cette activité ne doit pas s’arrêter là vu l’ampleur que commence à avoir ce fléau qui menace l’avenir de nos enfants ».
Salima Mechmeche