«Les exportations hors hydrocarbures ont augmenté de 7 %»

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Inauguré avant-hier, et devant s’achever aujourd’hui, le salon de la production et de la promotion des exportations, organisé par la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion, en collaboration avec la Chambre du commerce et de l’industrie Soummam-Béjaïa, et auquel participent 55 exposants, se tient au niveau de l’esplanade du campus d’Aboudaou.  Le directeur de la Chambre du commerce se dira désolé que certaines entreprises aient eu à se désister à cause notamment des fermetures de routes et autres manifestations citoyennes. Toutefois, il fera part de sa satisfaction quant à la réussite de cet évènement de la plus haute importance. Parallèlement à ce salon, deux journées d’étude sur la thématique des exportations hors hydrocarbures, avec leurs contraintes et les stratégies à mettre en place pour leur développement, ont également été programmées, hier et aujourd’hui, à l’auditorium du même campus. Durant la première journée d’étude, tour à tour, Hamid Temmar, ancien ministre, Boukhalfa Khemnou, Directeur général de l’agence de promotion du commerce extérieur ALGEX , et le professeur Matouk Bellataf ont présenté des communications relatives aux dispositifs de soutien à l’exportation et le guide éventuel de l’exportation. Ce dernier, selon le professeur Bellataf vise à aider les entreprises à mieux connaître les marchés internationaux et à y prospérer, tout en aidant celles-ci à évaluer leur état de préparation pour élaborer un plan d’exportation. Bien entendu, enchaînera l’orateur, toute entreprise florissante envisage d’exporter, dans le but d’augmenter les ventes, rentabiliser les coûts, diversifier les activités à l’étranger afin de cesser d’être tributaire d’un seul marché et, enfin, acquérir une compétitivité internationale. Pour cela, il y a des défis à relever dont des coûts supplémentaires, un produit ou un service commercialisable ainsi que la capacité et les ressources nécessaires pour livrer le produit, sans transiter par des intermédiaires. Durant son intervention, le professeur Bellataf a dressé un tableau des paramètres que doivent prendre en considération les entreprises désireuses d’exporter leurs produits. Pour sa part, le directeur général d’ALGEX, en développant le dispositif de soutien à l’exportation, rappellera les accords préférentiels conclus par l’Algérie pour permettre aux entreprises algériennes d’exporter et de lancer le produit local. D’ailleurs, il soulignera que de grandes opportunités se présentent dans les marchés arabes et africains, mais malheureusement, conclura-t-il, il n’y a pas de politique agressive vers ces derniers par les entreprises algériennes. Toutefois, il fera savoir à l’assistance que la wilaya de Béjaïa est classée parmi les wilayas les plus performantes en la matière, avec sa kyrielle d’entreprises exportatrices dans divers secteurs. Approché pour donner son avis, Nasri Ali Bey, président de l’Association nationale des exportateurs algériens, dira qu’il est indispensable de redynamiser le Conseil national consultatif, pour booster les exportations. Pour ce dernier, quatre entreprises exportent, à elles seules,  84 % des exportations hors hydrocarbures, lesquelles ont, par ailleurs, augmenté de 7 %  en 2012 par rapport à l’exercice précédent. Il ajoutera que le Start politique du Premier ministre et les récentes lois convergent vers une adhésion de l’Algérie à l’OMC avant la fin du premier semestre 2014.

A. Gana

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