Les marchés informels des fruits et légumes reprennent leur place sur la RN18, notamment entre la localité de Aïn Laloui et la ville de Aïn Bessam. Une reprise timide avait déjà été notée, il y a près d’un mois. Mais, cela a pris de l’ampleur, durant cette semaine. Le premier souk à ciel ouvert est « implanté» à près d’un kilomètre de la sortie sud de la ville de Bouira. Les étals et les camionnettes, installés de part et d’autres de la chaussée, proposent des variétés de fruits et légumes aux usagers de la route nationale. Ces derniers, en provenance ou en partance essentiellement du sud du pays ne se font pas priés pour marquer une halte et faire leurs marchés. Les routiers, nombreux, croyant faire une bonne affaire, pensent que les produits proposés sont frais, parce qu’ils seraient cueillis, selon eux, dans les jardins juste à-côté de la route. Or, les légumes et les fruits (dont la banane importée) ne proviennent pas des terres agricoles avoisinantes. Tous les produits proposés, hormis la pomme de terre, sont acheminés depuis les marchés de gros, notamment celui de Boufarik. Par ailleurs, les prix, qui y sont pratiqués, sont comme ceux affichés dans les marchés légaux. Même topo, avec encore plus d’affluence, est relevé quelques kilomètres plus loin, au niveau du village Saïd Abid, jouxtant le nouveau pénitencier. Là en plus des fruits et légumes, des buvettes et autres baraques de fast-food se disputent l’accotement.
