C’est avec joie que les citoyens ont accueilli ces opérations de réhabilitation et d’aménagement des trois accès qui mènent au marché des fruits et légumes du centre-ville. En effet, depuis plus d’une semaine, une entreprise de travaux publics est sur place. Après le décapage de l’ancien bitume, entièrement dégradé survient la pose du gravier. Il faut dire que ces accès impraticables ont soulevé à plusieurs reprises, la colère des automobilistes et même des piétons. « Maintenant, on peut dire que c’est le début de la fin de notre calvaire. Mais, il ne faut pas aussi laisser des prédateurs les accaparer pour servir de parcs. Sinon, à quoi serviraient-ils? », s’est interrogé ce marchand de fruits et légumes. Et d’ajouter: « en imposant la taxe de stationnement, nombreux sont nos clients qui ont carrément déserté ce marché ». Ces opérations de revêtement ont aussi soulagé les habitants de la cité Emir Abdelkader, des villas et de l’immeuble du centre commercial, se trouvant en plein marché. Ajoutons à cela, cet évitement à partir des villas pour rejoindre la route menant vers Ali Mellah, puis vers l’avenue principale de la ville. « Cet évitement nous a beaucoup manqué. Maintenant, avec sa réhabilitation, il nous serait plus aisé de rejoindre la sortie de la ville vers Boghni ou encore vers Tizi-Ouzou et éviter ainsi les monstres embouteillages qui se forment à longueur de journée au centre ville », dira un habitant de la cité Emir Abdelkader. Dans ce double chef-lieu (commune et daïra), il est attendu le lancement de six kilomètres de béton bitumeux. « L’entreprise est retenue. Tout est en règle, mais il faudrait peut être attendre la réception de l’évitement qui va de l’hôpital Krim Belkacem jusqu’au barrage fixe de la Gendarmerie-ANP, sur la route de Boghni, afin d’éviter encore d’autres dommages à l’avenue principale », nous confiera une source proche du projet. Notre interlocuteur a bel et bien raison, car ce tronçon a été refait plus de trois fois depuis quatre ans, mais à chaque fois les nids de poule pour ne pas dire les cratères apparaissent dès l’achèvement des travaux. Au jour d’aujourd’hui, les automobilistes risquent d’y laisser leurs cardans et leurs suspensions, bien que les services des travaux publics et de l’APC colmatent occasionnellement ces trous avec du goudron ou du gravier.
Amar Ouramdane
