Les syndicats autonomes activant dans le secteur de l’éducation nationale contestent le nouveau timing qui devrait être adopté par le ministère de tutelle dés la prochaine rentrée scolaire. Ce nouveau timing, faut-il le souligner, concernera les élèves du cycle moyen. Selon les syndicats autonomes du secteur, le nouveau timing, posera des problèmes dans ce cycle. En effet, les syndicats de l’éducation nationale ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour critiquer la circulaire ministérielle n°23 du 30 juin 2012, concernant l’emploi du temps et les programmes proposés. Le remplacement des cours de rattrapage par les travaux dirigés en ce qui concerne certaines matières, et la révision des horaires des séances de mathématiques, de langues arabe, française et anglaise sont décriés. Les syndicats autonomes du secteur estiment que la durée des travaux dirigés qui est de 30 mn est insuffisante surtout qu’il toujours perte de temps avant chaque séance due à la circulation des élèves d’une classe à une autre étant donner que les élèves sont divisés en deux groupe. Sur ce dernier registre, l’union nationale des personnels de l’éducation et de formation (UNPEF) a fait savoir aussi que «cette nouvelle mesure va doubler le travail des conseillers et des adjoints de l’éducation». Toutefois, cette entité syndicale, dira par la voix de son représentant que «suite à cette mesure, la durée de l’enseignement de la langue arabe sera réduite d’une heure, pour les élèves de la première et troisième année moyenne, tandis que la durée d’enseignement de la langue anglaise sera elle aussi réduite d’une demi-heure pour les élèves de la première et deuxième année moyenne». Il est question également d’ajouter une heure de plus pour la langue anglaise pour les élèves de la troisième et quatrième année moyenne, alors qu’une heure de plus de maths a été ajoutée pour les élèves de la quatrième année moyenne, selon la même source. « Il faut revoir le volume horaire des enseignants qui n’a pas été réduit, malgré ce nouveau timing, de façon à ce qu’un équilibre soit crée entre les programmes enseignés aux élèves et le volume horaire des enseignants », a-t-il expliqué.
L.O.CH