Et quand Sellal rencontre les représentants de la société civile, comme il est de coutume depuis qu’il a pris son bâton de pèlerin, il est serein. Il semble même apprécier ces instants de contact direct avec les citoyens venus lui dire ce qui ne va pas, ou ce qui ne va plus. A propos de ce qui se passe hors de nos frontières, le Premier ministre dira : « De grandes puissances ont sollicité l’Algérie pour peser de tout son poids en tant que force régionale (…), mais nous ne cherchons pas le leadership et nous préférons jouer un rôle d’apaisement et non d’embrasement ». Le gouvernement algérien, a-t-il ajouté « est sur la bonne voie et demeure très vigilant (quant à tout ce qui pourrait attenter à la sécurité des citoyens), d’autant que l’Algérie est entourée de pays en situation de crise », a-t-il souligné. En tout cas, a-t-il tenu à rassurer, « l’armée algérienne est forte mais n’aura pas à intervenir hors des frontières ». Il a indiqué également, que les Algériens « apprécient à sa juste valeur la stabilité notamment après avoir vécu une décennie pleine de difficultés qui ont failli entamer l’existence même du peuple et de l’Etat algériens et c’est pourquoi ils sont aujourd’hui capables de prendre les choses en main ».
F. Z et Aps.