Les habitants du village Ahrik ont procédé durant les journées de mercredi, jeudi et hier encore, à la fermeture du siège de l’APC de Melbou pour revendiquer l’amélioration de leur cadre de vie. Outre le gaz de ville et le renforcement de l’éclairage public, ils exigent aussi la réhabilitation, dans les meilleurs délais, de la route qui mène à leur quartier. Contacté le maire de la localité qui est actuellement, en congé dira : « Cette action a été fomentée par certains manipulateurs qui ont poussé les contestataires jusqu’à mentir en déclarant qu’aucun élu ne s’est manifesté alors qu’ils ont refusé de dialoguer avec mon adjoint qui assure l’intérim durant mon congé et les autres élus qui ont tenté de prendre langue avec eux ». Pour étayer ses propos, il citera le cas de leur association du quartier qui s’est démarquée de leurs agissements et avancera le fait que les problèmes soulevés sont, soit réglés, soit en voie de règlement. Notre interlocuteur nous a appris que le projet du gaz de ville pour Ahrik et Boulezazen est retenu en attendant les autres quartiers qui en bénéficieront progressivement. Pour l’édile communal, le problème de l’éclairage public ne se pose pas. Son extension est prévue sur une longueur d’un kilomètre. Pour ce qui est du bitumage de la route, il dira qu’une fiche technique a été établie et déposée au niveau de la direction des travaux publics. En attendant une enveloppe financière, des travaux de réhabilitation ont été entamés. Par ailleurs, une somme d’un million de dinars a été dégagée pour colmater les nids de poule et réaliser d’autres travaux d’aménagement primaires. Pour conclure, tout en insistant sur la manipulation et en appelant à une prise de conscience, le maire affirme avoir réglé avec son équipe, d’épineux problèmes d’assainissement et d’éclairage public, entre autres, en huit mois de travail.
A. Gana
