La Société de Gestion Immobilière mise à l’index

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Le chef de l'exécutif de la wilaya a réuni, avant-hier mardi, bon nombre d'investisseurs afin de se pencher sur d'éventuelles entraves qui pourraient bloquer le plan de relance des investissements à l'échelle de la wilaya de Bouira.

«Je vous ai convié dans un seul but: connaître vos problèmes et tenter d’y remédier », lancera d’emblée, M. Maaskri, à l’assistance. Cette dernière, composée essentiellement d’hommes et femmes d’affaires nationaux et même étrangers, n’ont pas hésité à soulever certaines embûches rencontrés, notamment dans la zone industrielle de Sidi Khaled, sise à la commune d’Oued El Bardi à une vingtaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de la wilaya. Parmi les doléances exprimées, on retrouve la délivrance des actes de concessions, l’approvisionnement énergétique, la réhabilitation et la viabilisation de cette zone,… etc. En réponse à toutes ces requêtes, le wali de Bouira s’est voulu rassurant en s’engageant à « faciliter toutes les procédures et lever toutes les entraves qui se dressent sur le chemin des investisseurs désireux de s’installer à Bouira », a-t-il promis. D’ailleurs, et en signe « de bonne foi », M. Maaskri a concédé à signer un acte de concession à un investisseur, sans que ce dernier n’ait rassemblé tous les documents nécessaires. Cet homme d’affaires, visiblement surpris par tant de « largesse », signalera tout de suite qu’il n’a pas toutes les pièces du dossier en sa possession. Cette remarque fera sourire le chef de l’exécutif et le poussera à dire: « Jusqu’à preuve du contraire, je suis le Premier magistrat de Bouira. Je suis parfaitement conscient de ce que je fais. Je vous ai promis que vous aurez votre acte et je ne suis pas un homme à faillir à ses engagements ». Par la suite, les esprits se sont quelques peu échauffés entre le directeur des Domaines et celui de l’Urbanisme. Ces deux responsables se rejetaient la responsabilité du retard qu’a pris le traitement du dossier d’une entreprise chinoise. Devant cet état de fait, le wali a renvoyé dos à dos les deux protagonistes, tout en leur donnant des instructions fermes, quant au règlement « rapide et efficace » de leur litige. Quelque minute plus tard, c’est un responsable de la Société de gestion immobilière des zones industrielles (SGI), qui prendra la parole. Son intervention portera sur le « manque d’accès à l’information relative aux zones industrielles de Bouira ». Mais la réponse du wali était, pour le moins que l’on puisse dire, brute et sans ambages. « Pour l’information, vous pouvez compter sur moi. Vous l’aurez à la source. Cependant, sachez par contre, que moi je ne compte nullement sur vous ni sur votre société. Où étiez-vous depuis tout ce temps ? J’aurais aimé vous rencontrer bien avant », dira M. Maaskri d’un ton sec. Au terme de cette réunion, le wali de Bouira appellera les différents intervenants à s’unir et s’organiser, dans le but de mieux faire prévenir leurs doléances et par conséquent, apporter des solutions rapides et globales aux divers problèmes qu’ils peuvent rencontrer. « Soyez sûrs que l’État est là pour vous encourager et vous aider dans vos projets. Car votre réussite, est celle de notre wilaya. Mais de votre côté essayez de vous organiser », préconisera-t-il. Pour rappel, le 24 juillet dernier, lors d’une autre réunion avec les investisseurs de la région, un guichet unique dédié à ses derniers, a été mis en place. Ce dispositif est destiné selon les responsables du secteur des PME/PMI à « booster » l’investissement au niveau des zones industrielles et celles d’activités, que compte la wilaya de Bouira. « Nous avons décidé d’ouvrir ce guichet unique pour répondre aux besoins des investisseurs et leur permettre de lancer leurs projets dans les meilleurs délais », a-t-on indiqué.

R. B.

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