Les corps communs de l’éducation mettent en garde

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Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), met en garde le département de la tutelle contre l’insatisfaction de ses revendications. «Nous avons reçu une lettre de la part de la tutelle, le10 du mois courant, dans laquelle nous invite à une réunion après la rentrée scolaire, afin de débattre notre plate-forme de revendications », a affirmé hier, Ali Bahari, secrétaire général du SNCCOPEN. Celui-ci n’a pas écarté le recourt à la contestation s’il n’y a pas une suite favorable aux doléances de ses collègues, à l’issue de cette rencontre, « les corps communs et les OP sont déterminés à reprendre les actions de protestation si le département de la tutelle ne règle pas les dossiers qui créent litige », a précisé le même responsable. Le syndicat n’a pas manqué de réitérer la souffrance des 130 corps communs de ce secteur, qui se trouvent dans une situation « lamentable », notamment suite à la dégradation de leur pouvoir d’achat. « Certains touchent encore des salaires au-dessus du SMIG », s’est indigné le SNCCOPEN. Pour ce qui est des revendications mises en avant par les corps communs, figurent leur intégration, selon le décret exécutif 240/12, la révision de leurs salaires de base et la généralisation de la prime de rendement à 40%, au lieu de 30%. Ils plaident, également pour l’abrogation de l’article 87 du code du travail, la révision du statut particulier et le régime indemnitaire, avec un effet rétroactif à partir de 2008, et le respect du droit aux activités syndicales dans tous les établissements et les administrations de l’éducation nationale. Il est utile de souligner, que d’autres syndicats du secteur prévoient des actions de protestation, durant le mois courrant. Il s’agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), qui appelle à une grève cyclique d’une journée pour lundi prochain. De son coté l’union nationale des professeurs de l’enseignement et de la formation (UNPEF) compte tenir son conseil national, durant la première quinzaine d’octobre, afin de débattre un éventuel recourt à la contestation.                                            

Samira Saïdj

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