Face à la non prise en charge de leurs revendications, les adjoints d’éducation reviennent à la charge. En effet, ils menacent de recourir à la contestation, si la tutelle ne concrétise ses engagements, durant cette semaine. « Si le ministère n’accepte pas d’ouvrir un dialogue, afin de porter des solutions adéquates à nos doléances, le syndicat déclenchera une grève nationale, à partir de dimanche prochain », a affirmé hier, Fertaki Mourad, le coordinateur national de la coordination des adjoints d’éducation. Dans un communiqué rendu public, à l’issue de la réunion de son bureau national au siège du syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), la coordination a dénoncé « la lenteur du département de Baba Ahmed dans la prise en charge des revendications mentionnées dans le PV, signé le 6 mars 2013, entre le directeur de gestion des ressources humaines et les représentants des adjoints d’éducation. En effet, la tutelle s’était engagée à dénommer tous les adjoints principaux au poste de superviseur », a noté le communiqué. En faisant état de l’installation d’une commission de suivi, chargée du dialogue avec les responsables du ministère, la même structure syndicale met en avant l’intégration de tous les adjoints d’éducations à l’échelle de base, tout en tenant compte de l’expérience et des différents diplômes détenus par les concernés, notamment ceux issus de l’enseignement. Ladite coordination réclame, également, le maintien de la décision relative à la répartition des fonctions des adjoints d’éducation du 30-03-2011, le droit aux primes d’examen, à l’instar des enseignants, et la dénomination officielle, au lieu d’adjoint.
S. S.