Un véritable casse-tête pour la commune

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La collecte des déchets ménagers est devenue un véritable casse-tête pour les autorités communales d’Ighil Ali. Cela dure depuis des semaines, déjà. En effet, depuis l’opposition farouche de certains habitants, riverains de l’oued Sahel, au jet des ordures dans leur entourage, les déchets se sont entassés dans les rues, les quartiers et les abords de la RN106 qui passe par la municipalité ce qui a crée un sentiment d’inquiétude quant aux conséquences néfastes de cette situation calamiteuse sur la santé publique. La désignation de quelques sites aux alentours d’Ighil Ali, lesquels devaient recevoir les ordures ménagères, n’a pas reçu «l’onction » de quelques habitants, qui se sont farouchement opposés à l’implantation de décharges publiques. Ce qui a contraint les autorités locales à « dénicher un site à 80 kms d’Ighil Ali, en dehors de la commune », nous dit M. Djoulaït, P/APC. Toutefois, « cette solution n’est que provisoire. C’est un dépannage pour 3 mois seulement… », ajoutera-t-il. Notre interlocuteur déplore, dans la foulée, la vétusté des engins de collecte des ordures et leur nombre insuffisant, constitués de 3 camions et d’une benne-tasseuse. À la question de savoir que ferait l’APC après les 3 mois provisoires imparties ? L’édile ne sait pas trop. « Si d’ici là nous ne trouverons aucune solution et que des habitants continuent leur opposition à l’implantation d’une décharge publique, la situation va se corser davantage ! » prévient-il. D’aucuns, regrettent le fait que le CET, situé à Metchik dans la commune de Boudjellil, qui devait être une décharge intercommunale pour les municipalités de Boudjellil, Ighil Ali, Aït R’zine et Tazmalt, ne soit pas opérationnel à cause de cette sempiternelle et « déraisonnable » opposition de quelques habitants. Ledit CET est encore inachevé suite au refus des opposants de laisser les engins y accéder pour effectuer des travaux.   En conséquence, l’environnement se retrouve de plus en plus pollué et le cadre de vie dans les villes et villages de la haute Soummam, s’est dangereusement dégradé à cause des décharges sauvages qui voient le jour un peu partout.

Syphax Y.

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