Les revendications de Sanana et Iouchathène prises en charge

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Si les habitants de Sanana et d’Iouchathène ont décidé d’arrêter leurs actions de rue, après avoir bloqué durant une semaine entière presque toutes les routes mènant vers Draâ El-Mizan (RN 25 et RN 68) et les chemins communaux vers leurs villages, et en fermant les sièges de l’APC et de la daïra, ce n’est pas parce que leurs revendications ont été satisfaites, mais c’est juste pour ouvrir les discussions avec les autorités de la wilaya.  Ainsi, en début de cette semaine, une délégation de ces deux villages a été reçue par le chef de cabinet du wali de Tizi-Ouzou et les directeurs de l’exécutif concernés mettant les revendications de leurs concitoyens sur la table.  Concernant le gaz naturel, les représentants des villages ont appris que les études techniques avaient été finalisées et qu’il fallait juste attendre le lancement de l’avis d’appel d’offres. « Puisque c’est un avis qui concerne d’autres projets et qu’il est national, il doit suivre toutes les procédures réglementaires en vigueur. Nous avons demandé aux responsables, notamment le wali, d’accélérer la procédure », nous confiera un représentant du comité du village de Sanana. Au sujet du bitumage de la route, entièrement dégradée, reliant Iouchathène à la RN 25, les hôtes du chef de cabinet du wali ont appris que ce problème sera pris en charge par le premier responsable de la wilaya en personne qui instruira les services concernés à ce sujet. « Nous avons pris acte de ce qui nous a été dit au sujet de cette route et nous attendons », ajoutera notre interlocuteur. Pour l’assainissement, l’on sait que l’entreprise est retenue. « Nous avons 3700 mètres linéaires, ce qui est insuffisant, car la couverture de nos villages nécessite au moins une dizaine de kilomètres. Des fiches techniques seront incessamment élaborées « , enchaînera la même personne. Pour le revêtement du chemin communal allant du lieu-dit Tiqantarth N’chachith jusqu’à Maâmar, il se fera lorsque les conduites de gaz seront placées. Néanmoins, soulignera notre interlocuteur, ce chemin subira quand même des réfections là où il est dégradé. Certes, c’est un premier pas pour l’amélioration du cadre de vie de la population estimée à plus de six mille habitants, mais à entendre les représentants des villages, ce n’est qu’une halte avant le retour à la mobilisation, si concrètement rien n’est engagé dans les prochains jours.

Amar. Ouramdane

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