En plus des odeurs nauséabondes qui se dégagent des regards et des caves des bâtiments de la cité des 44 logements de Souk El Had, chef-lieu de la commune de Yattafène, un autre problème est venu se greffer à ces indispositions qui durent depuis une éternité. En effet, depuis prés de 3 semaines, la cité des 44 logements du chef-lieu est sans éclairage public. Et avec l’insécurité qui règne, ces derniers temps dans la région, le noir favorise les agressions et même les accidents. Selon les services de la sonelgaz, la raison de cette panne serait due au disjoncteur qui ne peut supporter la charge des multiples lampadaires installés par la mairie qui, voulait bien faire, bien sûr, en éclairant la cour et les bâtiments de la cité des 44 logements. Pour le maire de Yattafène, la Sonelgaz de Ain El Hammam aurait été destinataire de 3 écrits afin que ses agents procèdent à l’installation d’un disjoncteur plus puissant, mais à ce jour, les résidents de cette cité sortent toujours la nuit avec soit une torche, un briquet ou un portable équipé d’une torche électrique. Heureusement que la technologie est là ! Mais selon un responsable de la sonelgaz, le problème ne durera pas longtemps, puisqu’un compteur à été acquis et sera bientôt placé à la place de l’ancien. « Ce ne sera qu’une bonne chose que de voir la lumière des lampadaires éclairer notre cours et notre chemin», dira un résident qui citera l’adage kabyle : « que désire un aveugle ? La lumière si Dieu le veut ! ».
A. B.
