Le syndicat évalue sa rencontre avec la tutelle

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Le syndicat des travailleurs de l’entreprise du transport urbain et suburbain a tenu, hier soir, une réunion afin de débattre les résultats de sa rencontre avec les représentants du ministère de la Tutelle. « Après la rencontre avec les représentants du ministère des Transports, les membres du syndicat doivent se réunir afin de décider du sort de cette action de protestation », a affirmé hier, Ahmed Adchicha, le nouveau secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’ETUSA. Suite à cette action déclenchée par les travailleurs pour réclamer le versement de leurs salaires, le transport en commun a connu « d’énormes » perturbations à Alger, en dépit de la présence des bus privés qui ont assuré le service à la place de ceux de l’ETUSA. « Il y a des lignes où les bus privés n’ont pas bien couvert, comme celle reliant Hydra et la place du 1er mai », a indiqué une femme rencontrée à la station du 1er mai. La nouvelle direction du syndicat refuse le retour du l’ancien directeur général de l’ETUSA, et ils remettent en question la décision portant sur sa désignation par l’ancien ministre des Transports, Amar Tou, car « elle n’a pas été publiée dans le journal officiel », ont fait savoir les syndicalistes. Et d’ajouter : « après la démission du DG de l’ETUSA, c’était son intérim qui a pris en charge la gestion de l’entreprise, mais avec un pouvoir limité. On veut l’installation d’un nouveau DG afin de débloquer la situation des travailleurs et de l’entreprise », ont-ils souligné. Les interlocuteurs ont « catégoriquement » nié les déclarations du chargé de communication de l’ETUSA, dont elle a affirmé à la presse que, les travailleurs ont empêché le DG de rejoindre son bureau. En effet, il n’a pas pu signer les documents de la paie. « Depuis, le 9 septembre, date de sa désignation, il n’a pas mis les pieds à l’entreprise », s’exclament-ils. À retenir, que cette action n’est pas la première du genre au sein de l’ETUSA, puisque les travailleurs ont déjà déclenché une grève illimitée, afin de réclamer le départ du DG et l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle.

Samira Saïdj

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