La majorité à quel prix ?

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Le FFS, le FLN, le RCD, le RND, le PT et les Indépendants, chacun selon le rapport de force qui lui revient et en fonction des objectifs qu’il s’assigne, travaille pour arrêter une alliance aux fins de s’assurer le fonctionnement de l’exécutif, avec la certitude de se tailler la présidence.Force est de constater que les rapprochements s’édifient très difficilement, et certains acteurs campent sur une position de “wait and see”. Une sorte de chantage est brandi, afin de négocier une l’alliance en position de force.Les échos que nous avons reçus de plusieurs localités à majorité relatives mais surtout les déclarations faites par certains cadres des bureaux régionaux révèlent qu’un consensus est dégagé pour isoler le RCD, avec lequel aucun rapprochement n’est envisagé par le FLN, le RND et surtout par le FFS, déterminé pluq que jamais à ne pas cohabiter avec le RCD. Bien que pour certaines municipalités, le jeu des alliances est très complexe, on croit savoir que pour la commune de Tizi Ouzou, le FLN et les Indépendants ont tranché pour une alliance avec le FFS qui a fini par garder comme tête de liste M. Arezki Bensalem, L’architecture générale qui se dessine est que la convergence se fait entre le FFS, le FLN, les Indépendants et que le RCD semble être indésirable dans cette dynamique d’alliance et restera la mort dans l’âme donc dans l’opposition.C’est pratiquement la même esquisse d’alliance qui se dessine pour l’APW de Tizi Ouzou où le FLN surenchère politiquement avec ses 11 sièges. Plusieurs variantes se présentent mais celles faisables et concevables politiquement sont celles, de voir autour de la coalition le FFS et le FLN. De source bien informée, des contacts ont abouti entre les directions nationales du RND et du PT, pour soutenir le FLN.Le parti de Belkhadem, renforcé par les 5 sièges du PT et les 5 sièges du RND, ce qui formera un bloc de 21 sièges.Dans cette première variante (FLN-PT-RND) avec 21 sièges, le FFS avec 15 sièges, le RCD 11 sièges, pression est faite sur le FFS de les rejoindre, et à ce titre, la négociation est très serrée.Des allégations font part du groupe FFS qui est fragilisé et qui ne fait pas bloc autour de Rabah Aïssat, comme de la décision de ne pas contracter d’alliance avec le RCD.Ce dernier a pris officieusement attache avec le FLN pour lui manifester soutien et caution le jour “J”, mais sans formaliser par une déclaration une telle démarche.La présidence de l’APW se joue entre le FLN et le FFS, qui, en dépit de sa majorité relative, reste incertain à s’attribuer l’APW de Tizi Ouzou. Les résultats seront connus le 11 décembre, jour de l’installation et de l’élection. D’ici là, les tractations vont bon train en ayant même le nez pointé à la fin décembre pour les sénatoriales.

Khaled Zahem

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