En Bref…

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L’Algérie réitère sa demande à être associée à l’enquête au sujet de la violation de son consulat au Maroc

« L’Algérie, qui a demandé officiellement à être associée à l’enquête, a toutes les raisons de rejeter la thèse de l’acte isolé. Les preuves visuelles existent », a souligné M. Lamamra dans une conférence de presse animée conjointement avec le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. M. Lamamra a relevé que la partie marocaine « dit, quelque peu précipitamment, qu’il s’agissait d’un acte isolé » et l’Algérie « a la preuve qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé », ajoutant que « celui qui n’a rien à craindre devrait être heureux de pouvoir apporter la démonstration de sa bonne volonté ». « Une fois que cette question sera discutée, nous serons en mesure de parler d’autres développements éventuels », a-t-il dit. Il a rappelé qu’il y a eu un double forfait, à savoir la violation du consulat et l’arrachage du drapeau algérien perpétrés le 1er novembre, date de célébration de l’indépendance algérienne, qualifiant ce dernier acte de « circonstance aggravante ». Le chef de la diplomatie algérienne a considéré le double forfait de « problème extrêmement important », notant que « les autorités marocaines savent exactement ce qu’il y a lieu de faire pour pouvoir sortir de cette impasse ». Il a regretté en outre, que l’individu ayant perpétré ce double forfait « soit traité par certains milieux, comme un héros », considérant cela comme « une insulte pour tous les Maghrébins sans exception qui croient à l’unité de destin de nos pays ». M. Lamamra a affirmé par ailleurs, que « le problème du consulat général d’Algérie à Casablanca (Maroc) est à distinguer de l’affaire du Sahara occidental ».

Messahel confirme la tenue de l’élection présidentielle à l’échéance prévue

« L’élection se tiendra à la fin du mandat présidentiel actuel. Le président Bouteflika a déjà instruit le gouvernement, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, d’assurer une bonne préparation de cette échéance », a indiqué M. Messahel lors d’une conférence de presse conjointe animée avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. « C’est une échéance gérée dans le cadre de la loi », a souligné M. Messahel, précisant qu’il y aura la présence de l’observation internationale et nationale. Le ministre a ajouté qu’un « dispositif sera mis en place, conformément à la loi en vigueur afin que le scrutin se tienne dans la transparence ». Dans le même sens et à une question relative aux observateurs dépêchés en Algérie par l’Union européenne lors des dernières élections législatives et communales (2012), M. Lamamra a indiqué que le rapport de l’UE comportait 32 recommandations, dont 17 étaient « acceptables », car, a-t-il expliqué « compatibles avec l’arsenal juridique algérien ». « Les autres recommandations tendent à projeter le processus électoral algérien au niveau le plus exigeant et l’Algérie s’honore d’aller vers la perfection », a ajouté M. Lamamra. « L’Algérie prendra, en toute souveraineté les recommandations qu’elle estime susceptibles d’améliorer sa coopération avec l’UE. Elle le fait pour elle-même et pour son peuple dans le souci d’indiquer à nos partenaires que leurs opinions sont étudiées et prises en charge dans la mesure où elles sont compatibles avec notre arsenal juridique », a-t-il souligné. M. Lamamra a en outre démenti qu’il y ait des conditions par rapport à l’envoi éventuel d’observateurs puisque la question ne s’est pas posée avec la délégation parlementaire européenne qui a séjourné récemment à Alger. Il a rappelé que cette délégation a été reçue par le Premier ministre et lui-même et a eu l’occasion d’interagir avec les délégations du Conseil de la nation et de l’APN. « Nous avons discuté de tout cela, mais à aucun moment il n’y a eu des conditionnalités pour ‘nous forcer la main’ sur quoi que ce soit », a affirmé M. Lamamra, soulignant que l’Etat algérien n’a pas encore fait appel à l’observation électorale qui sera bel et bien admise ».

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