Le procès s’ouvre aujourd’hui

Partager

Le procès de l’affaire du meurtre de Ghilas Hadjou, qui devait avoir lieu en mai dernier mais qui a été reporté en raison de l’absence de l’avocat d’un des prévenus, s’ouvrira aujourd’hui au tribunal criminel de Tizi-Ouzou. Les quatre présumés assassins, les dénommés H. Mohamed, C. Amar, B. Mahdi et Y. Amar, auront à répondre des chefs d’accusations d’«association de malfaiteurs, meurtre avec préméditation, rapt en vue de demander une rançon et dissimulation du corps de la victime». La jeune victime, qui n’avait que 19 ans à l’époque des faits, avait, pour rappel, été enlevée le 18 octobre 2012, alors qu’il se rendait à la ville d’Azeffoun à bord de son véhicule à la suite d’un coup de téléphone qu’il avait reçu de la part d’un des prévenus. Son corps avait été retrouvé quelques jours plus tard, enterré dans une plage de la commune d’Ath Chafaâ. La victime avait les mains et les pieds ligotés et les traces sur son corps laissaient penser qu’il avait été passé à tabac par ses ravisseurs avant d’être assassiné. Ghilas Hadjou, fils d’un entrepreneur de la région, a été assassiné par strangulation, et les accusés sont ses propres amis, tous originaires d’Azeffoun. L’on se rappelle, par ailleurs de la forte mobilisation citoyenne engendrée par l’enlèvement de Ghilas, avec une grève générale qui avait été organisée dans la daïra d’Azeffoun, en vue de réclamer sa libération et de dénoncer les kidnappings qui sont, hélas, devenus monnaie courante en kabylie.

Karima Talis

Partager