L’environnement, son état actuel et la nécessité de veiller à sa protection, sont les thèmes soulevés, hier, dans les deux daïra de Beni Douala et de Tizi Rached. Cela a eu lieu lors des Etats généraux sur l’environnement local, qui font suite à ceux organisés, le 28 octobre dernier, par le wali de Tizi-Ouzou. Un événement où la sonnette d’alarme avait été tirée par les responsables. Un travail commun et urgent, à différents niveaux, a aussi été sollicité. Ainsi, et en application des recommandations auxquelles a abouti la dite rencontre, la question environnementale au niveau local a regroupé de nombreux participants, hier, au niveau des deux localités. Parler de prise en charge de l’environnement et son entretien nécessite bien évidement de parler des déchets. Ainsi, un seul mot d’ordre a été lancé hier : « Sensibiliser toute la population sur le rôle important qu’elle peut jouer, pour rendre plus agréable son cadre de vie ». Il était aussi question d’attirer l’attention de la population locale sur la prolifération des décharges sauvages, un peut partout dans la wilaya de Tizi-Ouzou, plus particulièrement au niveau des deux daïra initiatrices de ces Etats généraux. Pour ce faire, des expositions et des conférences ont été organisées, avec l’intervention de spécialistes de la question, de représentants de la direction de l’environnement et d’universitaires. Ces derniers ont rappelé la nécessité de faire de l’environnement une priorité. Cette initiative a été saluée par les citoyens, pour qui la prolifération des déchets est devenue de plus en plus insupportable. Une réalité amère qui fait suite à des comportements dû à l’incivisme, un thème auquel les intervenants d’hier se sont intéressés. L’autre volet discuté lors de la manifestation, était le recyclage et la récupération des déchets. Des idées de recyclage ont même été présentées au public venu, d’ailleurs, assez nombreux à ces rencontres. Tizi Rached, qui a reçu le second prix Aïssat Rabah, décerné par l’APW de Tizi-Ouzou pour les communes les plus propres, a décrété la journée d’hier, comme étant celle du respect de l’environnement. Malgré cela, rien n’est encore acquis pour les autorités locales. En effet, après avoir réussi a rendre le cadre de vie du chef lieu plus ou moins, plus propre, il est désormais nécessaire d’aller au delà. Le nettoyage des chemins communaux, des chemins de wilaya et des routes nationales fait partie des nouvelles prérogatives des autorités locales. Ces dernières comptent aussi instituer un prix annuel pour le village le plus propre. Chose à laquelle ont été sensibilisés, tout le temps qu’a duré la manifestation, les comités des villages participants. La daïra de Béni Douala a abrité une rencontre similaire, lors de laquelle la problématique du danger qui plane sur l’environnement a été soulevée. Les participants, dont des élus locaux, des cadres de l’administration, des membres des comités de villages des communes de la daïra, mais aussi des citoyens de la région, ont aussi tenté de faire le tour de la question pour trouver les solutions idoines.
F. Ch.