Et l’extradition de Khalifa fut…

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L’année 2013 aura été marquée, dans le domaine judiciaire, par un événement de taille, avec l’extradition de l’ancien milliardaire déchu, Rafik Abdelmoumène Khelifa, après une longue bataille juridique menée par la justice algérienne. La justice britannique avait accepté l’extradition sur la base de faits « strictement criminels » et de « fraude », estimant que « même si le système judiciaire algérien est différent du système britannique, il offre les garanties exigées par la convention européenne des droits de l’homme en matière de procès équitable ». L’acceptation, par le Royaume-Uni, d’extrader vers l’Algérie Abdelmoumène Khelifa reposait sur la présentation, par la justice algérienne, d’un dossier, à la fois ficelé et appuyé par des pièces et des documents probants. Le ministère de la Justice avait assuré que « dans le cas où Khelifa sera extradé il bénéficiera d’un procès équitable et sera jugé dans un délai raisonnable, conformément à la loi et dans le strict respect des obligations découlant de l’accord d’extradition avec le Royaume-Uni et des assurances diplomatiques présentées aux autorités britanniques ».

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