Hier à Béjaïa, vers dix heures, au carrefour des Quatre-Chemins, au niveau de Remla, du boulevard Krim Belkacem et le long de la route des Aurès, il était plus facile de circuler en barque qu’en voiture. Il a en effet suffi de quelques averses pour rendre presque impraticables les principales artères de la ville basse. Faute de caniveaux d’évacuation, les eaux de pluie stagnent de part et d’autre de la route et leur niveau monte jusqu’aux essieux des voitures. Et les automobilistes pour éviter que l’eau ne pénètre dans l’habitacle on ne noie quelque organe du véhicule n’empruntent que la bande centrale de la chaussée où du fait qu’elle est bourbée, il n’y a que très peu d’eau. Ce phénomène d’inondation des routes n’est pas nouveau à Béjaïa. A chaque précipitation, il se reproduit. C’est à croire que dans la wilaya, il n’y a aucun service chargé du drainage des eaux de pluie ou de l’entretien des fossés.
B. Mouhoub