Le CNAPEST en grève illimitée à Béjaïa

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Après l’UNPEF et le SNAPEST, les travailleurs de l’éducation, affiliés au CNAPEST, ont entamé hier, une grève illimitée pour réitérer aux pouvoirs publics leur plate-forme de revendications et exiger, par la même, la concrétisation des promesses de la tutelle quant à la prise en charge concrète des doléances des travailleurs du secteur de l’éducation. «Nous avons enclenché ce mouvement de grève illimitée pour réclamer la réparation des injustices contenues dans le statut particulier n°12/204. Nous demandons à ce que les instituteurs du primaire et du moyen, ayant suivi une formation, soient intégrés dans le grade supérieur nouvellement créé sans conditions. Aussi, nous militons pour l’application des textes relatifs à la médecine du travail et l’octroi de quotas conséquent de logements au profit des travailleurs du secteur de l’éducation», nous indiquera Slimane Zenati, SG du CNAPEST à Béjaïa. En outre, le CNAPEST appelle la tutelle à tenir sa promesse d’enquêter sur le dossier des œuvres sociales. «La tutelle s’est engagée, dans un PV cosigné lors de la réunion tenue le 21 octobre dernier au niveau du ministère, à recenser tout les biens et les avoirs des œuvres sociales des années précédentes. Mais rien n’a été fait sur le terrain», déplore ce syndicaliste, qui dénonce, au passage, «le désengagement de la tutelle quant à la prise en charge des doléances des travailleurs de l’éducation». Par ailleurs, Zenati s’est félicité de l’adhésion massive des travailleurs à cette grève, notamment ceux du secondaire. «Nous avons enregistré au premier jour de cette grève, 90 % de suivi dans le secondaire et plus de 50 % dans le primaire et le moyen», a-t-il déclaré tout en affichant la détermination du CNAPEST «à continuer ce mouvement de protestation jusqu’à satisfaction des revendications des travailleurs de l’éducation par les pouvoirs publics». Pour sa part, le ministre de l’Education nationale a affirmé dans un communiqué rendu public hier, que cette grève est «illégale» et a appelé les grévistes à reprendre leur travail.

Boualem Slimani

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